La formation continue est un droit (loi de 1971), sans cesse remis en cause, en particulier par les chefs d’établissement qui exercent des pressions sur les collègues. Un coup particulièrement grave a été porté par la loi Fillon : la formation continue « s’accomplit en priorité en dehors des obligations de service d’enseignement ». Elle peut donner lieu à une indemnisation lorsqu’elle correspond à un projet personnel concourant à l’amélioration des enseignements et approuvé par le recteur. Par ailleurs, la formation continue est désormais prise en compte dans la gestion de la carrière mais on ne se soucie nullement de savoir si chacun peut effectivement partir en stage et si l’offre de formation correspond effectivement aux attentes.

  • Des stages organisés dans le cadre du plan académique de formation (PAF) : publié chaque année, il présente des stages à durée limitée et l’enseignant peut postuler pour un certain nombre d’entre eux. Modalités d’inscription, contenu des stages varient d’une académie à l’autre. Le PAF est disponible dans chaque établissement, dès le mois de mai généralement. Dans la plupart des académies, on peut s’inscrire à nouveau au cours du 1er trimestre, c’est-à-dire à la rentrée de septembre. Renseignez-vous auprès de la section académique. Ne pas hésiter à en faire la demande.
  • Des universités d’été agréées sont organisées et donc subventionnées par l’Éducation nationale. La liste paraît en général dans un BO du mois de mars. L’animation peut être confiée à des groupes pédagogiques divers.
  • Des stages organisés dans le cadre d’un plan national de formation.
    Ils sont réservés à un public ciblé, essentiellement constitué de formateurs, mais des places peuvent être laissées à des professeurs.