Quelle place pour les LCA ?

Les enseignements d’exploration de 2de disparaissant dans le projet Mathiot, les LCA apparaissent seulement en tant qu’enseignement optionnel. L’horaire serait « comparable » à l’horaire actuel. Mais auquel ? Celui de l’enseignement d’exploration ou celui de l’option ?

Ajoutons que l’expression employée est celle de « mineure optionnelle ».ce qui manque singulièrement d’attractivité !

Les LCA pourraient, semble-t-il, être aussi choisies en « majeure » dans le cycle terminal, puisqu’est envisagé un couplage de majeures Littérature/LCA. Combien d’élèves seront concernés ?… Si la majeure LCA ressemble à la spécialité latin ou grec d’aujourd’hui en série L, dont les effectifs fondent, ses jours seront comptés.

LCA et options facultatives

Il est écrit à plusieurs reprises que c’est la fin du système de notation des options facultatives au baccalauréat que nous connaissons : tous les points compteraient et plus seulement ceux au-dessus de la moyenne. On peut craindre que ce soit un moyen de faire fuir les élèves…

Il semble bien que ce soit la fin du cumul possible LCA et section européenne puisqu’il faudra choisir un seul enseignement optionnel et que les deux sont sur le même plan (unité 2, « enseignement mineur optionnel » en classe de 2nde), de même que toutes les autres options facultatives d’aujourd’hui (arts, LV3, EPS…)

Les mineures optionnelles seraient choisies pour une année entière. Mais on sait comment se traduit, dans la réalité, ce genre d’engagements…

Les propositions d’évaluation sont les suivantes :

  • les options facultatives seraient évaluées lors d’épreuves ponctuelles si ce système est retenu.
  • les options facultatives seraient évaluées en contrôle continu si les épreuves ponctuelles n’étaient pas le système retenu.

Il est précisé que cela pourra dépendre également de la discipline optionnelle et de ses caractéristiques. Tout cela est très confus.

Il est écrit qu’il faudra veiller à ce que les enseignements facultatifs (sans plus de précision) soient plus souvent proposés en éducation prioritaire et dans les zones rurales. Mais il n’y a plus de lycée classé en éducation prioritaire !

Pour que les langues anciennes trouvent leur place au lycée et que cet enseignement soit plus largement offert aux élèves, sur tout le territoire, il va falloir se mobiliser fortement. Les actions nationales sont programmées dès la première semaine de février, pour que ce projet Mathiot-Blanquer ne devienne pas réalité…

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