La note de service sur les groupes de niveau vient de paraitre dans la foulée de la publication des arrêtés et décrets liés au « Choc des savoirs ». Intitulée « Organiser les enseignements de français et de mathématiques en groupes afin d’élever le niveau de tous les élèves », elle ne trompera personne : elle montre en plusieurs endroits que l'organisation en groupes de niveau vise à creuser les inégalités entre les élèves et à mettre au pas les professeur·es.
Après une succession d'annonces contradictoires, les textes piliers du « choc des savoirs » sont parus dimanche 17 mars au Journal officiel. Ils portent sur l'organisation des enseignements au collège (y compris en SEGPA), sur la Prépa-Seconde et sur le redoublement. Le SNES-FSU s'oppose à l'ensemble de ces mesures iniques et appelle à amplifier la mobilisation pour les combattre. 
Les premiers textes du "Choc des savoirs" sont parus dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 mars, dans un contexte d'opposition ferme de la profession, et de confusion au ministère.
En ce début mars 2024, la « Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance (DEPP) » a publié une nouvelle note portant sur « les choix d’enseignements de spécialité et d’enseignements optionnels à la rentrée 2023 ». Vous trouverez le lien vers le document en fin d'article.
Au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 14 mars, le SNES-FSU a pris l'initiative avec la FCPE d'un vœu intersyndical pour dénoncer l'absence d'aménagement des programmes à la session 2024 depuis le report des épreuves à juin gagné de haute lutte. Préparation des épreuves écrites sur l'ensemble du programme, préparation au Grand oral sans aucun temps dédié : le rythme est infernal pour une grande majorité d'élèves. Le ministère est entièrement responsable de cette situation qui met en outre les enseignant.es en tension permanente. Le vœu a été adopté à 59 voix Pour, 1 contre, 8 abstention, 6 refus de vote.
Sommée d'accompagner le premier ministre dans une visio avec les chefs d'établissements, la nouvelle ministre ne s'est pas présentée devant le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) pour cette première réunion depuis sa nomination. Le recadrage du premier ministre en plus de semer la confusion est une nouvelle provocation contre les personnels qui se mobilisent depuis des semaines contre le "choc des savoirs" et les groupes de niveaux. Qui pourra croire encore la ministre Belloubet ? Le SNES-FSU a obtenu du ministère lors de ce CSE le principe d'une concertation une fois publié l'arrêté, une occasion de plus pour contester sa mise en œuvre.
L’invisibilité des PsyEN dans les discours et les mesures gouvernementales est très inquiétante. Elle a provoqué un sursaut de colère complètement légitime chez tous les collègues. Construisons maintenant une mobilisation claire et déterminée partout sur le terrain !
Suite au mouvement de colère qui a traversé la profession après le discours du premier ministre et les annonces de N Belloubet sur la lutte contre le harcèlement et la prévention de la santé mentale, la nécessité d’une mobilisation unitaire s’impose. Mais il s’agit de la construire sur des bases claires.
19 mars, mobilisation en cours, choc des savoirs, réforme de la Fonction publique, mutations....voici quelques thématiques de cette US. Bonne lecture !
Les combats féministes sont donc des luttes pour les droits des femmes. Pour l’égalité. Mais ils sont aussi des combats pour la démocratie.
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU
Le SNES-FSU appelle à la grève féministe le vendredi 8 mars à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. Tracts, communiqués, visuels, carte des évènements : tous les outils pour préparer et réussir cette journée dans notre article.
8 mars 2024 grève féministe
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