Les classes de défenses et de sécurité globale sont issues d’un partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale et le ministère des Armées. Cela se traduit, dans les établissements, par un parrainage entre une unité militaire et une classe ou un établissement.

Le plus souvent, un·e professeur·e de l’établissement signe une convention de partenariat pour 3 ans avec le ministère des armées. Le parrainage peut se faire avec une unité militaire (cas classique), avec la gendarmerie ou encore les services de santé.

Existant depuis 20 ans, les classes de défense et de sécurité globale sont en forte augmentation depuis 2022. En effet, alors qu’il n’y avait que quelques classes en 2016, le dispositif a concerné 500 classes en 2023 et plus de 1 000 à la rentrée 2025.

Si elles sont présentes dans tous les territoires, il existe de fortes disparités avec parfois des pressions fortes dans certains départements. Ainsi, en Seine-et-Marne, sous la pression de la DSDEN, ce sont près de 70 classes qui sont concernées.


C’est donc un pas de plus dans la militarisation de l’école à l’instar du « rallye citoyen » organisée au lycée Michelet de Fontenay Sous Bois et qui s’est traduit par des actes de violence contre les élèves.

Le SNES-FSU rappelle sa totale opposition aux classes de défense et sécurité globale.


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