Le ministère a ouvert les discussions sur les modalités de certification.
Mais pour le SNUEP-FSU, les propositions avancées, qui font la part belle
au contrôle en cours de formation, sont inacceptables.

Un an après ses premières
annonces permettant d’« améliorer » la réforme de la voie professionnelle, le ministre a enfin ouvert
des discussions, début novembre,
sur les modalités de certification et
sur les Périodes de formation en
milieu professionnel (PFMP). Pour le
SNUEP-FSU, ces discussions doivent
rapidement déboucher sur des propositions concrètes permettant d’améliorer l’organisation des LP, la réussite des lycéen-nes professionnelles et les conditions de travail des
personnels.

AUCUNE PROPOSITION ACCEPTABLE

Mais pour l’instant aucune proposition n’est
acceptable et le SNUEP-FSU continue à faire pression sur le ministère pour une diminution du
nombre de semaines de PFMP et pour remettre
en place des épreuves ponctuelles terminales
pour le plus grand nombre de disciplines. À l’opposé, le ministère ne remet pas en cause l’esprit
du Contrôle en cour de formation (CCF) et va
plus loin en proposant de le remplacer en partie
par une Évaluation en cours d’année (ECA). Celle-
ci consisterait en l’établissement d’une note par
le conseil de classe. Autrement dit : un CCF relooké sans rémunération asso-
ciée pour les personnels et un pas
vers le contrôle continu. Cette «
simplification » du CCF n’améliorerait en rien les conditions de travail des personnels, ouvrirait la
porte à un enseignement modulaire. Elle accentuerait le caractère
local de l’évaluation, entraînant la
rupture de l’égalité des chances sur
le territoire national et favorisant la régionalisation
des diplômes.

GARANTIR LA VALEUR DES DIPLÔMES

Le SNUEP-FSU dénonce la généralisation des
modalités de certifications par CCF ou évaluation
en cours d’année. Il rappelle son attachement au
caractère national des diplômes et que seules des
épreuves ponctuelles anonymes et nationales
peuvent garantir la valeur de l’ensemble des
diplômes.

Le SNUEP-FSU a lancé le travail en intersyndicale
large. Celle-ci demande au ministre de renoncer
au « tout CCF » et appelle les collègues à se mobi-
liser, à signer et à faire signer massivement la péti-
tion :
« Le tout CCF c’est toujours NON ! » :
http://www.petitions24.net/le__tout_ccf__cest_toujours_non

Jérôme Dammerey

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