Santé et sécurité des agent·es : une obligation de l’employeur

Etre victime de coups ou d’insultes ne fait pas partie de conditions de travail à accepter. Le discours tenu à certain·es AESH révèle le mépris délivré à l’encontre de l’intégrité physique et psychique de ces agent·es.

Le SNES-FSU rappelle que selon l’article L. 4121-1 du Code du travail, l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses agent·es. L’employeur ne doit pas seulement diminuer le risque, mais doit l’empêcher.

Santé et sécurité : le SNES-FSU à vos côtés !

Dans le second degré, l’employeur est par délégation le chef d’établissement, le DASEN et le Recteur. L’employeur doit mettre en œuvre une organisation et des moyens adaptés pour la santé et la sécurité des personnels. Or qu’est-il fait le plus souvent pour prémunir les accompagnant·es de la violence des élèves ? Rien : l’on compte sur leur abnégation.

Le SNES-FSU incite fortement les accompagnant·es à remplir systématiquement le Registre Santé Sécurité au Travail (RSST) lorsque survient un incident et à faire constater coups et blessures auprès de leur médecin traitant comme accident du travail.

Le SNES-FSU rappelle qu’un accident du travail peut se transformer en maladie professionnelle et qu’il est par conséquent très important de faire constater toute atteinte à son intégrité physique et psychique auprès de son médecin pour toute répercussion ultérieure. 

Le SNES-FSU rappelle également que la Formation Spécialisée Santé, Sécurité et Conditions de travail (F3SCT) peut se rendre dans les établissements pour enquêter sur les conditions de travail des accompagnant·es. Voici le lien https://www.snes.edu/le-snes-pres-de-chez-vous/. Votre section académique SNES-FSU vous mettra en contact avec votre FSSCT départementale.

A cause du manque et de la fermeture d’établissements spécialisés, des élèves qui ont besoin de soins sont accueilli·es en milieu ordinaire sans être en mesure d’accéder aux apprentissages et sont en grande souffrance. Par conséquent, ces élèves s’expriment avec les moyens qui sont les leurs et leurs accompagnant·es sont souvent les premier·es destinataires de l’expression de leur communication. Le SNES-FSU exige que l’école inclusive ne se fasse plus au détriment de la santé des accompagnant·es d’élèves en situation de handicap.


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