Pour la FSU, nous avons rappelé nos mandats sur chacun des points à l’ordre du jour. Nous avons aussi pris soin de dénoncer l’incohérence entre les questions posées et l’action ministérielle en cours. Quelques exemples :
– sur l’entrée dans le métier : le projet de réforme du concours prévoit de mettre les étudiants en responsabilité alors qu’ils n’ont pas de formation puis prévoit de les affecter à temps plein en tant que stagiaires (pour ceux qui auront le master MEEF), ce qui est antinomique avec le fait de les accompagner dans l’entrée dans le métier ;
– sur l’attractivité des postes (qui recouvre des situations de nature différentes entre rural et REP+ pour ne prendre que les extrêmes) : les conditions matérielles, la taille des classes ne sont pas facteurs d’attractivité. L’expérience menée à Créteil d’échanger temporairement son poste pour exercer un temps court en éducation prioritaire (avec la carotte de l’accès à la classe exceptionnelle) a été sans aucun succès. Les ECLAIR n’ont été attractifs que dans les académies difficilement accessibles. Nous avons rappelé nos demandes d’extension de la pondération, de déduction des effectifs, d’octroi de la prime EP aux AED.
– sur la mobilité : la suppression des compétences des CAP et la poursuite des suppressions d’emplois ne sont pas de bon augure pour mieux organiser la mobilité. Par ailleurs, un mouvement en une seule phase serait gage de sécurité pour les personnels mais aussi gage de fluidité Concernant la mobilité entre corps, la suppression de la liste d’aptitude, la disparition du congé mobilité n’y aide pas. Enfin, l’absence de concordance correcte des rémunérations entre corps de catégorie A de la Fonction publique (en raison du niveau de prime) ne facilite par les détachements.
– sur la gestion des carrières : après un rappel sur l’histoire de l’évaluation des enseignants et les objectifs de celle-ci, nous avons rappelé le travail qui a été fait dans le cadre de PPCR pour aboutir à la déconnexion évaluation / avancements. Par ailleurs, il existe des moyens de reconnaître des tâches supplémentaires comme les IMP (dont le volume n’est pas abondé malgré les besoins) ou PP (dont la charge ne cesse d’augmenter sans revalorisation de l’indemnité ni décharge).
– sur les fins de carrières : le paysage FP risque de s’imposer (retraite progressive, pénibilité, usure professionnelle) en lieu et place d’une véritable CPA et d’aménagement de fin de carrière intégré dans le service (accompagnement, ne pas se voir imposer les HS, propositions pour faire autres choses…)

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