Un début d’épreuve, puis la cacophonie

Après avoir commencé à composer, les élèves ont subitement dû stopper la composition. Un incident sur le sujet de droit-économie a été signalé par le ministère. Visiblement, une fuite a été constatée après 1h de composition, parfois plus dans certains centres. S’en est suivi un cafouillage d’environ une heure pour effectuer une impression à la hâte des sujets de secours. Pendant cette heure, les premières incohérences sont apparues : dans certains centres, les élèves n’avaient ni le droit de communiquer (entre eux ou avec l’extérieur), ni de bouger ; dans d’autres centres, les élèves ont pu entrer en contact avec la famille pour prévenir de la situation et anticiper la suite de l’après-midi.

Les flottements liés au sujet de secours.

Après avoir distribué les sujets de secours, les élèves ont été contraint.es de recommencer la composition et est apparue une deuxième incohérence. Certains centres ont donné la consigne de ne pas traiter les deux dernières questions à l’ensemble des candidat.es, alors que cette consigne ministérielle ne concernait que les candidat.es bénéficiant d’un tiers temps. Ce n’est qu’une heure après que les centres ont donné la bonne consigne !

Des situations difficiles à gérer.

Une situation très compliquée et chaotique pour les élèves de STMG. Elle a logiquement engendrée du stress et de l’angoisse pour les candiat.es. Elle a aussi engendré des problèmes lors de la fin de l’épreuve : pas de ramassage scolaire après 19h dans certains endroits, difficultés à prévenir les parents, une mise en loge qui aura duré plus de 5h !

Un report de l’épreuve qui aurait dû être décidé.

Pour le SNES-FSU cette épreuve aurait dû être reconvoquée comme cela s’est passé dans certaines académies ultra-marines. Le ministère a fait le choix de ne pas la reconvoquer et va devoir gérer plusieurs problèmes : comment gérer les copies des candidats bénéficiant d’un tiers temps des autres ? Cette gestion va-t-elle entrainer une rupture de l’anonymat ? Des consignes claires doivent être données d’ici vendredi par l’Inspection générale aux différents IA-IPR qui vont présider les jurys d’entente. Il ne doit pas y avoir de consignes différentes en fonction du centre d’examen.

Le SNES-FSU interpelle l’Inspection générale.

Le SNES-FSU a envoyé un courrier à l’inspection générale d’économie-gestion afin d’avoir une explication sur la situation particulièrement chaotique subie par les élèves de STMG.

Des épreuves en désordre généralisé.

Mais la série STMG n’est pas la seule à avoir été pénalisée par des sujets problématiques : de nombreuses remontées font état de sujets plus difficiles sur une épreuves de spécialité en jour 1 que ceux proposés en jour 2. De plus des incohérences ont également été détectées dans d’autres sujets d’épreuves de spécialité, que ce soit sur les spécialités générales ou les spécialités technologiques.

Le SNES-FSU a publié un communiqué de presse pour dénoncer l’organisation des épreuves de spécialité au mois de mars et les différents dysfonctionnements.

Le SNES-FSU demande toujours le déplacement des épreuves de spécialité au mois de juin pour permettre une transmission des savoirs sur l’ensemble du cycle terminal et une évaluation cohérente.

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