Le SNES-FSU dénonce la répression policière des manifestations. Depuis le passage en force du gouvernement jeudi 17 mars par le 49-3, la gestion policière des manifestations contre le projet de loi sur les retraites a profondément changé, des violences inouïes sont commises sur des manifestants.
Plusieurs centaines sont mis en garde à vue abusivement. Ces exactions policières montrent la volonté d’un pouvoir cherchant à contrôler par la force la colère légitime d’un peuple. Elles sont une remise en cause brutale de l’État de droit. Le SNES-FSU, en lien avec la LDH et le SAF est aux côtés des lycéens et des collègues brutalisés et criminalisés. N’hésitez pas à nous contacter et/ou à contacter votre section académique.

La LDH, par ailleurs brutalement remise en cause par le ministre de l’intérieur, a lancé une pétition « Stop à l’escalade répressive » (en ligne ici).
Sur la plateforme des pétitions de l’Assemblée nationale, la pétition demandant la dissolution de la Brav-M a recueilli en 10 jours plus de 260 000 signatures avant d’être classée par une majorité des élus de la commission des lois de l’Assemblée nationale, ne permettant pas à cette procédure d’aller au terme du calendrier prévu. Un fait inédit et révélateur d’une certaine fébrilité de la majorité sur le sujet alors que les preuves des exactions de la Brav-M et d’autres unités de police s’accumulent ?

Répression policière contre des élèves

Le 6 avril des forces de l’ordre s’en sont pris violemment à des élèves du lycée Jules Ferry à Conflans St Honorine (78) : utilisation de gaz lacrymogène à bout portant, LBD tournés vers la tête des élèves, lycéen violemment plaqué au sol…Cet usage disproportionné de la force est indigne et inacceptable. La semaine précédente, les lycéens s’étaient déjà mobilisés devant leur lycée. Des policiers étaient présents, et tout s’était très bien passé. Que s’est-il donc passé en une semaine pour un tel revirement dans la gestion des mouvements lycéens dans le département des Yvelines ?….

Ci-dessous la vidéo qui témoigne de la violence du comportement des forces de l’ordre contre les élèves et le communiqué du SNES-FSU

Des collègues et militants blessés ou en garde à vue

Ces dernières semaines, des collègues et des militants de la FSU ont aussi été frappés par cette répression policière : en Normandie, une AESH a eu le pouce arraché par une grenade de désencerclement dans une manifestation, dans le Tarn, un militant de la FSU-Snuipp a été arrêté à son domicile puis a passé plus de 24h en garde à vue : il est accusé d’avoir déplacé une barrière en bois lors d’un rassemblement le 16 mars ! Enfin, à Nice, un militant de la FSU a été placé en garde à vue pendant 7 heures et une perquisition de son domicile à été effectuée. Il lui est reproché d’avoir mis en scène le célèbre paillassou niçois… Le SNES et la FSU ont dénoncé ces faits, localement et au niveau national, dans un cadre intersyndical.

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