Le SNES-FSU a toujours été attaché au statut d’étudiant-surveillant et à la justice sociale.
La rentrée est l’occasion de nouveaux recrutements et de nombreuses équipes éducatives ont été confrontées à la situation injuste faite aux étudiants étrangers.

Le code du travail (R5221-26 modifié par décret 2016-1456) n’autorise les étudiants étrangers à travailler que dans la « limite d’une durée annuelle de travail égale à 964h », soit 60 % d’un ETP. La situation est pire pour les étudiants algériens seulement « autorisés à travailler dans la limite d’un mi-temps annuel » (décret 2002-1500).
Ainsi, un étudiant étranger AED ne peut disposer pour vivre de plus de 700€ par mois. En France, le seuil de pauvreté est fixé aux alentours de 850€.
La réussite universitaire ne peut s’envisager qu’avec des conditions d’existence dignes. Le SNES dénonce le sort de ces jeunes étudiants maintenus dans une logique de paupérisation.
Fidèle à son engagement de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale dans laquelle peuvent se trouver ces collègues, le SNES-FSU rappelle l’urgence de mesures permettant à tous les étudiants de poursuivre leurs formations avec un niveau de vie décent.

Mathilde LAGACHE

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