Un succès manifeste tout d’abord par le très grand nombre de collègues inscrit-es : plus de 120 personnes réunies dans la grande salle de conférence de nos locaux de l’Avenue d’Ivry, mais aussi plus de 60 en distanciel !

Il faut dire que les intervenant·es avaient de quoi attirer les foules : Magali Reghezza, géographe spécialiste des risques et de l’anthropocène, André Loez historien spécialiste des combattants dans la Première guerre mondiale (et faisant œuvre de vulgarisation avec son excellent podcast « Paroles d’Histoire », Florian Besson enseignant en collège mais aussi médiéviste spécialiste de l’Orient latin et vulgarisateur zélé sur les Réseaux Sociaux à travers son compte « Actuel Moyen Age », Bénédicte Girault, formatrice en INSPE et aussi MCF spécialiste de l’histoire du Ministère de l’Education et co-autrice d’un manuel d’Initiation aux études historiques très utilisé par les étudiant·es en Histoire et enfin Benjamin Brillaud, vidéaste connu sous le pseudo de Nota Bene, nom de sa chaîne de vulgarisation de l’Histoire à plus de 2,56 millions d’abonné·es.
La journée a permis de penser collectivement l’utilité sociale de nos disciplines et de nos métiers face à une actualité globalement sombre. Au travers des interventions et des échanges (entre intervenant·es et avec la salle), nous avons pu dresser des pistes pour sortir de la sidération et nous ressaisir – dans tous les sens du terme.
Au-delà de désaccords ponctuels et de nos positions différentes dans le processus de production, d’enseignement et de diffusion des savoirs, s’est imposée comme une évidence la nécessité de mener collectivement des luttes. Des luttes pour tenir et défendre nos droits et l’humanité face aux périls qui s’accumulent.
Plus que jamais donc, nos disciplines, nos métiers et la syndicalisation constituent des leviers et des outils pour construire la société que nous voulons.