Les résultats d’admission à peine parus, les services gestionnaires du ministère ont dû en 48h affecter les lauréats dans une académie. Encore une fois cette précipitation a eu de lourdes conséquences : les services gestionnaires ont été obligés de travailler jusqu’à tard dans la nuit, les organisations syndicales qui connaissent les situations des stagiaires n’ont pu être consultées et faire des propositions d’amélioration des affectations. Conséquences : un projet initial entraînant des conditions d’affectation dégradées avec des lauréats en situation de handicap, en rapprochement de conjoint avec enfant ou devant finir de valider leur M2MEEF affectés dans des académies éloignées. Hier, une nouvelle étape dans le déni du dialogue social a été franchie : alors que les lauréats des concours ont eu leur affectation à minuit (!), les organisations syndicales n’ont toujours pas le fichier des résultats d’affectation d’où l’ impossibilité d’expliquer aux lauréats leur affectation, de les conseiller, d’analyser ces résultats (même a posteriori). Cette méthode de travail est inadmissible et a pour conséquences de dégrader les conditions d’affectation et donc d’entrée dans le métier des futurs stagiaires.
Le SNES-FSU ne peut admettre cette gestion ministérielle approximative et sans transparence. Il rappelle sa demande d’affecter les stagiaires sur le service de leur tuteur permettant ainsi de ne pas soumettre l’année de formation à une logique gestionnaire, les stagiaires n’étant pas des moyens d’enseignement, de favoriser les échanges entre stagiaire et tuteur au bénéfice de la formation .