
Toutes et tous en grève le 2 octobre
La grève et les manifestations du 18 septembre ont montré la combativité et la détermination du monde du travail, en particulier de la communauté éducative. Un million de manifestant·es, un soutien populaire, le MEDEF et les ultra-riches qui montrent leur fébrilité à travers des prises de position lunaires car ils voient leur monde vaciller, des revendications de justice fiscale dont la concrétisation est à portée de main, un Premier ministre qui se qualifie lui-même de « Premier ministre le plus faible de la 5eme République » et qui est donc en position de faiblesse : c’est le moment d’amplifier la mobilisation pour gagner un autre budget et refuser tout budget d’austérité. Tout montre que nos exigences sont finançables par une meilleure répartition des richesses !
Nos revendications sont finançables ! Augmentation de 10% des professeurs : 3,6 milliards d’euros Taxe Zucman : 15 à 20 milliards d’euros Création d’un corps de fonctionnaires d’AESH : 4 à 5 milliards d’euros Aides publiques aux grandes entreprises, en 2023, sans conditions, ni transparence : 211 milliards d’euros Rénovation écologique du bâti scolaire : 4 à 5 milliards d’euros/an = 2% des aides publiques aux grandes entreprises |
A l’appel de l’interpro, dans l’unité (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires), toutes et tous en grève et dans les manifestations le jeudi 2 octobre ! Cette journée sera décisive pour la suite : le SNES-FSU s’est doté d’un plan d’action à la hauteur de la gravité du moment, avec plusieurs jours de grève possibles, articulé au plan d’action de l’interpro. Face à une mobilisation qui pourrait durer, le SNES-FSU réactive son fonds de solidarité, un mécanisme du type « caisse de grève ».