Le point d’actualité générale par Gwénaël Le Paih, secrétaire général adjoint

  • La bataille des retraites a permis de reconstruire une unité syndicale forte dans l’éducation nationale ainsi qu’au niveau interprofessionnel.
  • La mise en place du SNU obligatoire d’une durée de douze jours (soit l’équivalent de deux semaines de cours en moins pour les élèves) sur temps scolaire a été rejeté à l’unanimité.
  • Refus du pacte enseignant : pour l’année scolaire 2023-2024 le système avec les pactes et le système actuel HSE, HSE pour RCD (remplacement de coute durée) et IMP (indemnité pour mission particulière) vont coexister. A terme les briques de Pacte vont remplacer le système actuel.
    Pour le moment le décret qui régit le pacte n’est pas encore paru. Donc toutes les informations données par les chefs d’établissement sont à relativiser. Attention au chantage que certains chefs d’établissement pourraient exercer pour obliger les personnels à signer un Pacte.

Pour que le Pacte ne soit pas mis en application et ne détruise pas nos métiers, le SNES FSU appelle tous les enseignant.es à ne pas le signer à la rentrée.

Ces mesures salariales sont clairement insuffisantes. Le SNES-FSU continuera d’œuvrer pendant les prochains mois.

Un temps a permis aux collègues réuni.es de poser les questions et débattre sur la situation générale.

Le groupe lycée constitué d’enseignant.es de SVT et de PC s’est réuni en atelier disciplinaire

Les questions suivantes ont été mises en débat :

  • Les épreuves de spécialité de mars avec les épreuves J1 et J2 de difficultés différentes et les consignes de correction extrêmement bienveillantes qui induisent des moyennes peu significatives et une perte de sens de nos métiers.
  • Les sujets d’ECE sont trop orientés python et arduino ce qui rend le choix des sujets délicats.
  • La démobilisation des élèves après les épreuves du mois de mars
  • Un grand oral dont les attendus sont flous : tableau ou pas de tableau, feuille à montrer au jury mais pas à donner, …
  • Deux rapports ont été présentés et placés dans le nuage de la journée :
  • Développement durable
  • Formation à la démarche scientifique

Le groupe collège constitué d’enseignant.es de PC s’est réuni en atelier disciplinaire

Les points suivants ont été abordés :

  • Les répartitions horaires PC/SVT voire PC/SVT/Techno et le nouveau passage prévu ou non en CA pour présenter un nouveau TRMD conforme aux nouveaux horaires de 6ème
  • Dans de nombreux collèges, la venue de PE pour les heures d’approfondissement en 6ème parait bien difficile à envisager (pas de volonté des PE, pas de créneaux horaires, …)
  • Des effectifs par classe partout trop lourds + trop peu de groupes à effectifs réduits + quasiment plus d’aide de labo = de vraies difficultés à faire manipuler nos élèves alors que l’approche expérimentale devrait être notre cœur de métier, surtout au collège
  • Dans plusieurs collèges, surtout pour des questions de maintien de postes, il n’est pas rare de trouver des collègues de techno qui enseignent la PC ou l’inverse

Le groupe collège constitué d’enseignant.es de SVT réuni en atelier disciplinaire

La trentaine de collègues présent.es ont pu échanger librement sur différents points :

  • La nouvelle sixième, et ses conséquences sur la répartition horaire entre SVT/PC
  • Une lecture du projet de programme Sciences et Technologie en cycle 3 :
    • Les attendus de fin de cycle, ceux ciblés CM et ceux spécifiques à la sixième. Les collègues se réjouissaient d’avoir des repères concrets
    • La thématique « Les objets techniques au cœur de la société » développe pleinement la démarche technologique, et ce sans les professeurs de technologie au collège. Les collègues ont parfaitement cerné ce côté ubuesque de cette thématique
  • Le pacte, ses dérives
  • Les propositions du Conseil Supérieur des Programmes pour le renforcement de l’éducation au développement durable.

Intervention de Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et vice-présidente du groupe 1 du GIEC

Toute l’après-midi de la JRD a été consacrée à l’intervention de Madame Masson-Delmotte qui a mené avec brio une conférence interactive de presque trois heures.

Après avoir présenté l’organisation et la méthode de travail des scientifiques du GIEC, les quatre thématiques suivantes ont été développées :

  • Où en sommes-nous aujourd’hui ?
  • Quels sont les futures possibles ?
  • Comment accélérer l’action ?
  • Nos choix auront des répercussions pendant des centaines et des milliers d’années

Le diaporama de sa présentation a été partagé aux participant.es de la JRD.

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