THÈME 1

5.5.

La Loi Peillon de juillet 2013 reconnaît l’importance des langues régionales dans l’enseignement. L’emploi de ces langues doit participer à l’épanouissement des élèves, leur permettre une meilleure ouverture sur le monde et ne doit en aucun cas être le signe d’un repli identitaire. Malgré cette avancée législative significative, les disparités persistent d’une langue à l’autre, d’une académie à l’autre (par exemple, à la Réunion, sur 25 professeurs de créole, la moitié au moins n’enseigne pas le créole ; en Bretagne, les horaires de breton optionnel ne sont plus respectés ; les CALCR ne sont pas réunis par des recteurs etc.). Le SNES-FSU considère que le rôle du service public d’éducation est prépondérant pour leur transmission et leur sauvegarde.

Pour assurer la pérennité des enseignements, les rectorats des académies concernées doivent obligatoirement : utiliser les personnels formés selon leur qualification, respecter les horaires nationaux pour l’enseignement obligatoire/optionnel et bilingue, créer les conditions d’un accès aux langues régionales pour tous (pas de rupture de cursus, conditions matérielles, information aux familles), valoriser l’investissement des élèves dans la langue régionale.

THÈME 2

1.3. Les concours

1.3.1. (…)  “Un CAPES pour les langues régionales qui n’en ont pas encore (Simaore, Kanak) doit être créé, avec élargissement des valences (Lettres, Histoire-Géographie, Mathématiques,…). ”

THÈME 3

2.1.5 Langues minoritaires et régionales

“Dans les mois qui viennent, le Snes engagera une réflexion avec les syndiqués mettant en évidence toutes les conséquences, en particulier sur nos statuts, d’une ratification de l’ensemble de la charte européenne des langues minoritaires et régionales.”


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