Bonjour à toutes et à tous,
Je commence par vous rassurer : la longueur de cette déclaration est prévue inversement proportionnelle à celle de l’ordre du jour.
Tout d’abord, le SNES-FSU souhaite fraternellement aux membres du CSE, mais aussi aux équipes du ministère qui travaille avec le CSE, une dynamique année 2017, dans le souci partagé du service public d’éducation, auquel nous sommes si attaché-es.
En quelques mots, nos points de préoccupation actuels :
– un épuisement des collègues en collège. Les prescriptions concernant l’évaluation des élèves atteignent des sommets de technocratie tatillonne. Il faudra en tirer bilan et leçon.
– des lycées ex-ZEP toujours mobilisés. La prolongation des mesures concernant les personnels et les 450 postes pour les lycées « fragilisée » sont un début, mais il est nécessaire d’ouvrir le chantier de la carte. Le SNES-FSU soutient la prochaine mobilisation, demain le 27 janvier.
– en 2017, tous les emplois créés à l’éducation nationale arrivent sur le terrain, ce qui est positif. Cependant, nous constatons des difficultés pour la préparation de la rentrée dans les lycées, qui continue de d’absorber le pic démographique des années 2000 sans que les moyens ne suivent à hauteur des besoins.
– nous suivons enfin attentivement la constitution du nouveau corps des psychologues de l’éducation nationale, la nouvelle circulaire de mission des professeurs-documentalistes, et celles des personnels de la MLDS.
Concernant certains des textes de ce jour :
– nous saluons le travail réalisé autour du Cappei, même si nous auront à exprimer des réticences qui nous conduiront à une abstention
– les textes d’adaptation des programmes du collège aux DROM nous paraissent comme d’habitude hors de propos : les programmes sont nationaux et devraient être conçus de façon à montrer à l’ensemble des élèves la diversité des territoires et de leur histoire
– les modalités de l’expérimentation concernant l’entrée en STS des bacheliers professionnels sont inabouties : nous demandons que ces textes soient débattus mais que le vote soit différé. Le dispositif demande amélioration avant d’être soumis au CSE.
– l’ordonnance relative aux établissements privé est inacceptable, en ce qu’elle affaiblit les possibilité de contrôle de l’État.