Les motivations pour partir à l’étranger ou dans les collectivités d’outre-mer sont diverses et peuvent conduire à nourrir un projet soit limité dans le temps, soit au long terme. Elles rencontrent aujourd’hui un contexte particulièrement bousculé et instable : réforme de l’enseignement français à l’étranger, limitation par le MEN de la durée du détachement, développement des établissements français totalement privés et précarisation des statuts des personnels. Au moment de franchir le cap, les choix sont nombreux et pas toujours simples.

Les différentes possibilités qui s’offrent à celles et ceux qui veulent partir impliquent une grande diversité des situations selon les lieux et les statuts :

  • à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), opérateur public offrant les meilleurs garanties à commencer par le droit syndical. On peut y exercer en détachement sous contrat de droit public français, ou bien en disponibilité sous contrat de droit privé local.
  • dans des établissements privés dits “partenaires” de l’AEFE, où les contrats de droit privé local sont beaucoup moins protecteurs, que l’on doit détaché-e ou recruté-e local-e.
  • en séjour dans une collectivité d’outre-mer (COM) : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, St Pierre et Miquelon.
  • en Andorre, en école européenne, au Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, dans un programme de mobilité du MEN

Les conditions d’exercice, de travail et de rémunérations diffèrent, parfois grandement. Il est donc essentiel d’être informé-e et accompagné·e par le SNES-FSU, c’est une des missions du secteur hors de France du SNES-FSU. Ce secteur suit tous les personnels gérés par le 29e rectorat du MEN (hors académie) et dans les collectivités d’outre-mer.

À l’étranger et dans les COM, les résultats des élections professionnelles 2022 ont largement confirmé l’adhésion et la confiance à notre syndicalisme de lutte et de propositions. Sur le terrain, ce sont ces lignes qui ont garanti et protégé les conditions d’expatriation ou de séjour en COM. Ces luttes continuent et prennent aujourd’hui tout leur sens, tant l’idéologie dominante menace les acquis et œuvre pour la précarisation des statuts et des conditions d’exercice, à l’étranger et dans les COM aussi !

C’est pour cela que le SNES-FSU doit rassembler davantage encore, derrière nos lignes d’action, nos mandats, et derrière tous les personnels en lutte pour un métier reconnu, une pratique syndicale forte et sans frontière.


Rendez-vous sans tarder sur le site du SNES hors de France !


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