Certain·es, pourtant expérimenté·es, se retrouvent sans poste alors que des élèves restent sans professeur·e. Pour celles et ceux qui sont réemployé·es, les rectorats multiplient les pratiques indignes : postes vacants non pourvus, services dispersés, quotités insuffisantes pour vivre de son travail. Dans certaines académies, le plafond d’emplois est déjà atteint : aucun nouveau contrat possible avant le budget 2026. Concrètement, des collègues restent sans ressources et risquent de perdre leur ancienneté pour le CDI après quatre mois d’interruption.



Pour un cadre de gestion national équitable

Sans grille nationale de rémunération, les écarts entre académies se creusent. Mais le ministère repousse encore et encore les discussions que le SNES-FSU réclame sur le cadre de gestion des non- titulaires : trois reports, et toujours rien à l’agenda social. Pour beaucoup de collègues, la situation est devenue insupportable. De telles conditions de travail peuvent avoir de graves conséquences sur la santé, le moral et les finances, jusqu’à pousser à la sortie. Mais chaque issue est piégée : démission synonyme de perte des droits, accès au chômage durci, attestations pour France Travail trop souvent en retard. Pris·es dans ce cercle vicieux, les non-titulaires subissent alors une spirale de précarité et d’épuisement.



Se syndiquer, une nécessité


Face à ce mépris institutionnel, le SNES-FSU défend les collègues et exige des affectations respectueuses de l’ancienneté, des emplois à temps complet non éclatés, une rémunération nationale digne et la sécurisation des parcours.
Se syndiquer n’a jamais été aussi vital : pour ne pas rester isolé·e, défendre ses droits et construire collectivement le rapport de force indispensable.


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