Le décret statutaire n° 70-738 du 12/08/1970 modifié Arrêtés fixant les modalités d’organisation des concours. Session 2014 Arrêté du 19 avril 2013 : – arrêtés fixant les titres et diplômes nécessaires du 31 décembre 2009 modifié ; – note de service précisant les modalités d’organisation des concours. Les concours rénovés La première session des concours rénovés a été mise en œuvre en 2014 avec la nouvelle formation des enseignants dans le cadre de la réforme Peillon. Le concours externe comporte deux épreuves écrites d’admissibilité et deux épreuves orales d’admission, avec un coefficient d’un tiers pour les écrits et de deux tiers pour les oraux. Le concours interne et le troisième concours comportent quant à eux chacun une épreuve d’admissibilité et une épreuve d’admission. Les épreuves sont notées de 0 à 20, le 0 étant éliminatoire. Une bibliographie indicative est périodiquement mise à jour et publiée sur le site du ­ministère. Tous les ans, les jurys publient un rapport sur chaque concours comportant de précieuses indications sur les attendus des épreuves et les exigences formelles notamment concernant les dossiers. Un dossier jugé non conforme à ces exigences entraîne le refus au concours. Le concours externe • Admissibilité – Épreuve de maîtrise des savoirs académiques : une dissertation, épreuve de 4 heures, coefficient 2. – Étude de dossier portant sur les politiques éducatives : une note de synthèse, épreuve de 5 heures, coefficient 2 • Admission – Épreuve de mise en situation professionnelle à partir d’un dossier élaboré par le candidat portant sur une situation professionnelle : exposé du candidat à partir d’une question posée par le jury, 30 minutes de préparation, 1 heure d’épreuve (10 min d’exposé, et 50 min d’entretien), coefficient 4. – Épreuve d’entretien à partir d’un dossier remis par le jury traitant d’une problématique éducative que le candidat devra approfondir par une recherche sur un ordinateur connecté mis à sa disposition, 1 h 30 de préparation, épreuve d’1 heure (20 min d’exposé, 40 min d’entretien), coefficient 4. NOS COMMENTAIRES Le SNES-FSU demande un bilan suite à cette première session des épreuves rénovées et la mise en cohérence des maquettes de formation avec les nouveaux textes sur le métier. La place des concours, et son articulation avec le parcours de formation, n’est pas résolue avec le concours en Master 1 et une formation des stagiaires en Master 2. Le SNES-FSU milite pour une réelle élévation du niveau de recrutement au master, accompagné d’un plan ambitieux de prérecrutements permettant de financer les parcours des étudiants. Nos métiers de plus en plus complexes ont besoin d’un haut niveau de formation universitaire suivi d’une formation professionnelle en alternance. Les années d’étude doivent être prises en compte dans la carrière. Le concours interne • Admissibilité : une étude par le jury d’un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience (RAEP) établi par le candidat (annexe II de l’arrêté du 19/04/2013), dont les dates, délai et modalités de dépôt sont fixées par l’arrêté d’ouverture du concours (coefficient 1). Le dossier, en deux parties, comprend des normes très précises à respecter scrupuleusement. • Admission : analyse d’une situation d’éducation ou de documents de nature professionnelle. 2 heures de préparation, 1 heure d’épreuve (20 min d’exposé et 40 min d’entretien maximum), coefficient 2 et 10 min d’échange sur le dossier de RAEP. NOS COMMENTAIRES Le SNES-FSU, tout en reconnaissant l’intérêt de l’épreuve de RAEP, revendique la possibilité, notamment pour les personnels n’exerçant pas dans le secondaire ou sur des missions non éducatives, de présenter une épreuve écrite plus classique au concours interne. L’absence d’anonymat et le poids du parcours du candidat sont d’autres éléments en contradiction avec la notion d’égalité de traitement. Enfin la nature de cette épreuve ne permet pas de vérifier la culture professionnelle et universitaire des candidats. Une bibliographie indicative est publiée chaque été au Bulletin officiel. Le SNES-FSU a signalé sa trop grande ampleur et l’absence de programme à l’inspection générale. Le troisième concours Aucun poste n’est ouvert à ce concours depuis plusieurs années : • admissibilité : se reporter à la seconde épreuve d’admission du concours externe (note de synthèse), épreuve de 5 heures, coefficient 1 ; • admission : se reporter à la seconde épreuve d’admission du concours externe : entretien sur dossier avec ordinateur. 1 h 30 de préparation, épreuve d’1 heure, coefficient 1. Dans tous les cas, vous pouvez vous reporter au site du ministère (SIAC2). Conditions d’inscription aux concours rénovés Nous vous invitons à vous reporter aux textes réglementaires sur le site ministériel : www.education.gouv.fr
 Concours réservé Articles 2 à 6 de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 ; décret n° 2012-631 du 3 mai 2012 relatif aux conditions d’éligibilité des candidats aux recrutements réservés. • En application de la loi du 12 mars 2012 « relative à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels dans la fonction publique », le concours réservé CPE a été rouvert. • La note de service n° 2012-200 du 17 décembre 2012 (BO n° 47 du 20 décembre 2012) en détaille les principes. Les conditions à remplir sont multiples. Nous vous invitons à vous reporter à la rubrique « Non Titulaire » du site du SNES-FSU, rubrique « Info concours ». • Admissibilité : étude par le jury d’un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP) établi par le candidat en 2 parties. Les exigences formelles sont là aussi très précises, la situation éducative doit être observée en collège ou en lycée. • Admission : entretien avec le jury, préparation 30 min, épreuve 60 min maximum, coefficient 1. La première partie consiste à présenter le dossier de RAEP pendant 10 min puis 20 min d’échange avec le jury. La seconde partie est un exposé de 10 min suivi par 20 min d’entretien avec le jury à partir de l’expérience professionnelle dans le dossier de RAEP. NOS COMMENTAIRES Le concours réservé, dont la première session s’est tenue en 2013 dans sa nouvelle formule, a présenté de nombreux dysfonctionnements. Les ­critères d’inscription complexes et restrictifs ont fait l’objet d’interprétations plus cohérentes cette année grâce à l’action du SNES-FSU qui avait obtenu l’an dernier que chaque situation puisse être réétudiée et les frais de déplacement des candidats remboursés. Le SNES et la FSU continuent de combattre les graves insuffisances de cette loi de résorption de la précarité, les conditions trop restrictives de participation aux concours. Il milite pour un accès direct en formation des plus anciens non-titulaires et un plan de titularisation ouvert à l’ensemble des contractuels et vacataires. sans_nom_1.pdf

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