Le 9 juin 2020 se tenait, dans le cadre du comité consultatif des AESH, la première des deux réunions prévues sur le temps de travail et la rémunération. La seconde réunion prévue début juillet a été reportée dans l’attente des arbitrages gouvernementaux. La fin du mois de septembre approche et on ne voit toujours que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie…

La seule piste évoquée par le ministère consiste à multiplier les contrats avec d’autres employeurs (collectivités locales) et à élargir les missions. Cela va à l’encontre de la nécessaire professionnalisation des missions d’accompagnement des élèves en situation de handicap et de leur reconnaissance.

Manque de candidats

Le gouvernement doit cesser de penser qu’on peut développer ces missions indispensables à l’inclusion sans en tirer les conséquences budgétaires.Le SNES-FSU a des propositions :généraliser les contrats à temps plein en augmentant le nombre de semaines prises en compte pour le calcul de la quotité travaillée et en incluant tous les temps de présence en établissement dans le temps de travail ; revoir la grille de référence en l’alignant sur le premier grade de la catégorie B.

Il ne suffit pas d’annoncer le recrutement de 8 000 AESH supplémentaires à cette rentrée, encore faut-il que des volontaires postulent puis restent…L’inclusion des élèves en situation de handicap et à besoin éducatifs particuliers et les personnels qui y travaillent méritent mieux que le mépris dont fait preuve le gouvernement à leur endroit.

AESH référent : missions encadrées, rémunération oubliée ?

L’existence d’AESH référents est prévue par la circulaire du 6 juin 2019 : « les services départementaux peuvent identifier un ou plusieurs AESH référents dont la mission consiste à apporter un appui méthodologique aux AESH du territoire ». Un arrêté du 29 juillet 2020 fixe les conditions de désignation des AESH référents et précise leurs missions. En revanche, on attend toujours le décret instituant l’indemnité de mission spéciale et l’arrêté en fixant le montant.Ces textes ont été présentés au CTM le 8 juillet. Le projet d’arrêté prévoyait un montant annuel de l’indemnité de 600 €

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