Le silence sur l’avenir des PsyEN dans l’École est très préoccupant, surtout après la multiplication des rapports sur leur rôle, et les velléités de les transférer aux collectivités territoriales. Le SNES-FSU et la FSU-SNUipp ont déjà adressé une lettre ouverte à la ministre pour dénoncer la situation.

En appui sur les échanges lors de la visio nationale qui a réuni plus de 100 collègues, ils proposent comme trame pour l’action :

• Une expression commune du G10 sur le refus de toute forme de décentralisation, la reconnaissance de la place des PsyEN et leur rôle.
• L’organisation de réunions syndicales ouvertes à toutes et tous dans toutes les académies
• La rédaction de cahiers revendicatifs par département pour mettre en évidence la dégradation des conditions d’exercice : Le matériel, les locaux, le manque de personnel, les activités empêchées faute de temps et de conditions favorables.
• L’envoi de ces cahiers revendicatifs à la presse, aux enseignants, aux associations de parents d’élèves, etc.
• La demande d’audience dans tous les rectorats et DSDEN pour remettre les cahiers revendicatifs
• La réalisation d’un document de présentation du rôle et des missions des PsyEN et des conséquences de leur disparition.

Ces actions de terrain sont indispensables afin de déjouer les manœuvres gouvernementales concernant le corps des PsyEN. Elles nécessiteront surement une mobilisation nationale spécifique qu’il nous faut construire dès à présent.

Le SNES-FSU et la FSU-SNUipp ont fait ces propositions lors de la prochaine réunion du groupe des 10 qui réunit toutes les associations et organisations syndicales de psychologues de l’éducation nationale, et directeurs·rices de CIO ainsi que la SFP et la FFPP.

D’ores et déjà, le 2 avril prochain , est une journée de mobilisation nationale pour s’opposer à la mise en place de l’École du tri social qui se profile au travers de différentes mesures ( mise en place des groupes de niveaux, barrage à l’entrée en 2de, dénaturation de la formation professionnelle sous statut scolaire) . Les PsyEN et DCIO sont complètement concerné·es. Non au Choc des savoirs, oui au choc des salaires, de l’attractivité et d’une École ambitieuse pour toutes et tous !