Deux jours après la rentrée, le décalage entre la réalité sur le terrain et les discours du ministre sont évidents : d’un côté un protocole annoncé comme renforcé, de l’autre, des établissements qui compte toujours le même nombre d’élèves, avec un brassage continu, salles toujours non aérées, des cantines pleines à craquer etc

Le SNES-FSU appelle à faire connaître la réalité du quotidien dans les établissements scolaires avec le #BalanceTonProtocole sur les réseaux sociaux

Les premiers retours sont édifiants et montrent bien l’urgence à renforcer le protocole sanitaire, afin de protéger les élèves, les personnels et leurs familles, afin d’éviter la fermeture des établissements scolaires.

Le protocole actuel : renforcé…si possible !

Jean-Michel Blanquer a annoncé un « protocole sanitaire renforcé » pour permettre aux établissements scolaires de fonctionner en période de reconfinement. Si l’ouverture des collèges et des lycées est préférable à l’école à distance qui a montré tous ses travers au printemps dernier, elle doit être impérativement sécurisée. Or le protocole sanitaire, selon l’aveu même du Ministre, est renforcé « si possible » ! Pourtant la circulation du virus dans la société n’a jamais été aussi active, au point que le président de la République parle de 2eme vague plus dure que la première et le pays est reconfiné. Pour le Snes-FSU, la santé et la sécurité ne sont pas en option !

Les demandes du SNES-FSU

  • le passage à un fonctionnement en demi-groupe, selon des modalités d’organisation à définir (alternance de semaines, de jours etc), sans recours au cumul présentiel/distanciel.
  • recrutements de personnels, d’AED mais aussi d’agents territoriaux (pour assurer un nettoyage et une désinfection des salles),
  • la réorganisation de la demi-pension pour limiter le brassage des élèves
  • de nouvelles modalités d’aération des salles, alors même que l’hiver rend l’ouverture des fenêtres plus problématique qu’à la rentrée.
  • des mesures adaptées pour les internats
  • la prise en compte de la situation des personnels vulnérables et de celles qui vivent avec des personnes vulnérables
  • Des mesures doivent aussi être prises sur le plan pédagogique parmi lesquelles l’aménagement des programmes et un nouveau calendrier du bac (report des EC1 et des épreuves de spécialité en juin). Le jour de carence doit être suspendu immédiatement : il est inacceptable que les personnels payent le prix d’être malade !

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