Communiqué de presse du SNES-FSU

Alerte sur le Bac 2025

Cumuls de convocations, calendrier inopérant, consignes à géométrie variable sur les décharges de cours et les modalités de corrections comme d’examen… Tout cela pèse de plus en plus sur les personnels et en particulier les enseignant·es convoqué·es pour cette session du Bac. Le ministère n’a pas souhaité encadrer les pratiques rectorales comme il avait su le faire les années précédentes.

Malgré un courrier sur la situation spécifique des enseignant·es de Lettres et de Philosophie, malgré les interpellations répétées du SNES-FSU sur cette session d’examens en Conseil supérieur de l’éducation, le ministère ne répond toujours pas aux revendications. Il persiste à nier les difficultés et s’en tient au principe de la note de service (non concertée) du 1er juillet 2024 : les correctrices et correcteurs sont dispensé·es de surveillance à réception de leurs copies.

Le SNES-FSU demande au ministère de prendre en compte les exigences propres aux évaluations de chaque discipline. Entre autres, il est nécessaire de tenir compte de l’avis du CHSCT ministériel du 3 décembre 2021 sur les conditions de travail des correcteurs et correctrices des épreuves anticipées de Français. Plus généralement, toutes celles et tous ceux convoqué·es pour participer aux évaluations du bac doivent pouvoir accomplir leur mission sereinement sans craindre pour leur santé.

Dans ce contexte, le SNES-FSU a déposé un préavis de grève sur la période des surveillances, pour permettre à chacun·e de se saisir de ce droit si l’administration refuse de tenir compte des contraintes propres à chaque situation, en particulier pour les collègues en Lettres, en Philosophie, en services partagés en collège et BTS.

Paris, le 12 juin 25