Éducation, Fonction publique, retraites… Toujours et partout, c’est la solution de l’individu renvoyé à ses choix personnels qui est privilégiée ; ce sont les perspectives solidaires qui sont ignorées voire combattues par tous ceux qui veulent offrir au marché de nouveaux terrains pour la valorisation des capitaux.
L’Éducation est un de ces marchés. Offrant des perspectives de profits immenses, elle aiguise les appétits et la cupidité. Et la proie est facile, tant les parents sont prêts à assurer à leurs enfants la possibilité d’échapper à la précarité grâce aux études. Qui pourrait leur en faire le reproche ? Mais pour cela l’Éducation, gratuite et de qualité, est un obstacle. Ainsi se développe le « marché de l’angoisse », auquel, par exemple, Parcoursup – et ses bugs – participent largement : Coaching, Edutech, Complete learning solutions… rien n’est trop beau pour vendre du rêve.
Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que, dans les élections, l’abstention et le vote du repli sur soi triomphent. S’il n’existe plus aucune perspective collective, à quoi bon s’investir dans le débat politique ? Mais c’est une illusion. La question sociale ne s’évaporera pas. Il faut voter pour combattre les fausses solutions démagogiques et les reculs démocratiques, éviter les fausses alternatives pour faire avancer les solutions solidaires.