Que l’OCDE reprenne une revendication du SNES-FSU montre à quel point la crise de recrutement dans le second degré est profonde.
Les raisons de cette crise sont connues : manque d’attractivité salariale dès l’entrée dans le métier ; organisation catastrophique de l’année de stage ; mauvaises conditions de travail aggravées, dans nombre d’établissements, par les méthodes de gestion des établissements qui restent empreintes d’un esprit « managérial », qui était le fer de lance de la politique éducative de Sarkozy depuis 2007…
Les conséquences en sont encore visibles à cette rentrée : postes non pourvus, utilisation dès la rentrée de tous les moyens de remplacement, pression sur les heures supplémentaires accompagnée de la hausse des effectifs des classes…
Salaires, conditions de travail, oui, la revalorisation, il la faut maintenant !