La journée de grève et de manifestations du 10 octobre à l’appel unanime des organisations a connu un réel succès chez les personnels de l’Éducation nationale.
Très présents dans les manifestations dynamiques et animées, ces derniers ont dit clairement leur opposition à une vision comptable qui sacrifie l’Éducation, considère les fonctionnaires comme la variable d’ajustement budgétaire, sacrifice qui permet l’octroi de largesses envers la frange la plus aisée de la population.
Le président de la République qui se veut tourné vers l’avenir ferait bien de se pencher sur les causes de la crise de recrutement dans le secondaire, tenir compte de l’augmentation du nombre d’élèves et en tirer les conséquences. Revaloriser les carrières pour restaurer l’attractivité de nos métiers, créer des emplois, considérer l’éducation comme un investissement, voilà qui serait vraiment moderne.
Faute d’entendre ces demandes, le discrédit qui frappe déjà le nouveau gouvernement à quelques mois de son installation pourrait s’amplifier et la contestation se poursuivre.
D’ores et déjà, des suites au 10 octobre sont en discussion dans les fédérations de fonctionnaires et la combativité au rendez-vous.