Les 2 et 3 mai prochains, le ministère de l’Education nationale organise les « assises de la refondation ». Au programme : anciens ministres, parlementaires et thématiques larges : réussite, gouvernance, justice, efficacité…. Le SNES et la FSU répondront bien entendu présents, sans se leurrer un instant sur l’issue de ces journées. Leurs modalités d’organisation ne laissent en effet aucune place au débat et ne permettront qu’une parole policée et canalisée.
Il ne s’agirait pas de faire le bilan, mais faire la promotion des initiatives prises par les quelques « pionniers de la réforme » et d’alimenter le discours ministériel d’autosatisfaction. Le SNES-FSU ira donc y porter la parole des personnels et leurs témoignages sur les pressions qu’ils subissent et les conditions inadmissibles du plan de formation.

Plutôt que de prendre le temps de recevoir les organisations syndicales pour discuter sincèrement de la réalité des dispositifs imposés par la réforme et des conditions de la rentrée, qui s’annoncent chaotiques, le ministère préfère s’adonner à une vaste opération de com’ et tenter de faire oublier la contestation de la réforme du collège. Rien non plus sur le bilan de la réforme Châtel, ou sur l’augmentation, largement sous-évaluée, des effectifs du lycée.

Pour se rappeler au bon souvenir de notre ministre, les sections SNES de l’Ile-de-France organiseront un rassemblement devant le Palais Brongniart à 14h le 2 mai, et une conférence de presse de la FSU nationale qui permettra aux journalistes présents de rencontrer les personnels et d’entendre leurs analyses de la Refondation et leurs exigences pour le second degré.