La réunion de ce jour comptait trois points à son ordre du jour :
• Premiers éléments d’un bilan social.
• Mise en œuvre du cadre de gestion
• Agenda social

La FSU a profité de cette rencontre avec les différentes directions concernées au ministère (DGRH, DGESCO, DAF, DEPP) pour rappeler son attachement et son implication pour l’amélioration de la situation des AESH et les revendications qu’elle porte pour atteindre cet objectif.
L’application du cadre de gestion (circulaire 2019-090) est très décevante. La situation est variable entre académies mais dans l’ensemble les améliorations attendues en matière de rémunération, de temps de travail, de clarification des missions ne sont pas atteints. En revanche, les effets négatifs de la mise en œuvre des PIAL que nous n’avons cessé de dénoncé sont bien présents : la mutualisation se traduit à la fois par une dégradation des conditions d’exercice des AESH qui voient se multiplier leurs lieux d’intervention et le nombre d’élèves accompagnés et pour ces derniers qui doivent s’adapter à plusieurs accompagnants et ne bénéficient souvent pas du temps d’accompagnement préconisé.

Lors de la conférence nationale du handicap, le 11 février dernier, le président de la République avait mis en avant la nécessité d’augmenter le temps de travail des AESH en recourant aux multi-employeurs. Pour la FSU ce n’est pas la bonne méthode car cela ne reconnaît pas à sa juste valeur le travail invisible inhérent à la fonction et cela entre en contradiction avec la nécessaire professionnalisation de la fonction.
Pour la FSU, il faut créer les possibilités d’emploi à plein temps sur les fonctions d’accompagnement au sein de l’Éducation nationale en prenant en compte l’intégralité des tâches invisibles. Les missions des AESH sont des missions pérennes qui ont donc vocation à être assurées par des fonctionnaires. C’est pourquoi la FSU continuera de porter sa revendication de création d’un corps de catégorie B et inscrira son action dans le cadre de ce comité consultatif pour y faire remonter toutes les situations inacceptables vécues dans les départements et académies. Elle affirme fortement aujourd’hui que face à l’enjeu et à la situation désastreuse des AESH, ce comité de doit pas déboucher sur des vœux pieux mais au contraire préparer la publication de textes de nature réglementaire contraignante. Textes qui devront s’accompagner d’engagements budgétaires conséquents car, comme nous l’avons encore rappelé aujourd’hui, c’est l’absence de tels engagements budgétaires qui est en grande partie la cause e la mauvaise mise en œuvre du cadre de gestion.

En ce qui concerne l’agenda social, en plus du calendrier annoncé qui prévoit, d’ici la fin de l’année scolaire de traiter trois sujets (finalisation du guide RH, temps de travail et rémunération, référents AESH), nous avons demandé que des travaux spécifiques soient menés sur les conditions de travail et sur la formation. Nous avons de plus demandé que des comités consultatifs académiques soient constitués là où ils n’existent pas et que leurs travaux puissent alimenter ceux du comité national.

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