La réforme les fragilisent encore plus, en refusant notamment leur enseignement dans la voie technologique ou en rendant presque impossible l’ouverture de la spécialité. En effet, si la création de spécialités « langue littérature et culture régionale » est symboliquement importante (cf. le CR de l’audience du 9 novembre dernier), elles risquent de n’en rester qu’à ce stade, la plupart des ouvertures de spécialité se faisant en langue anglaise.

Le SNES-FSU a aussi dénoncé l’impact particulier de la réforme sur certaines disciplines lors du Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) de décembre 2018 de décembre :

« Il serait long de faire le compte des suppressions programmées d’enseignements de spécialité et d’options mais, si toutes les disciplines sont touchées, certaines pâtissent plus que d’autres ; c’est le cas des enseignements artistiques, des LCA et LVER. »

Lors du CSE du 6 février 2019, le SNES-FSU s’est mis en refus de vote sur la spécialité langues régionales car si cette spécialité peut constituer une avancée pour la reconnaissance des langues régionales, le syndicat continue de demander l’abrogation de la réforme du lycée, dont la première étape est un moratoire pour la rentrée prochaine et, par ailleurs, les moyens ne sont pas là pour permettre l’ouverture de cette spécialité partout où il le faudrait.

La lutte contre la réforme continue. Pour cela, suivre notre lien s’informer et agir.

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