Les chorales

Prise en compte de la chorale dans le service et indemnités particulières :
Décrets 2014-940 et 2014-941 du 20 août 2014 ; Circulaires 2015-057 et 2015-058 parues au BO n°18 du 30 avril 2015 ;

Une chorale peut être proposée en collège et en lycée aux élèves volontaires. Cet enseignement prolonge l’éducation musicale et permet d’en approfondir certains objectifs. Ouverte sans exigence de pré-requis à tous les élèves, la chorale réunit tous les niveaux scolaires, contribue à l’intégration des élèves et peut être un élément structurant de la dimension artistique du projet d’établissement.

Les heures de chorale sont désormais considérées comme heures d’enseignement dans le service hebdomadaire et décomptées pour leur durée effective : circulaire 2015-057. A ce titre, ces heures doivent donc figurer comme telles dans l’état VS et être pondérées s’il y a lieu (établissements REP+, cycle terminal des lycées…). La charge supplémentaire de travail qu’occasionnent ces heures a depuis longtemps justifié que l’heure de chorale soit décomptée pour deux heures dans le service.

Dès la rentrée 2018 en collège, la chorale fera partie des enseignements facultatifs au même titre que les langues anciennes ou les bilangues. C’est un des éléments du « plan chorale » annoncé par le ministre de l’Education nationale. Le texte est paru au Journal officiel le 2 février

Arrêté initial ici

Cet enseignement facultatif est défini comme suit dans l’arrêté : « un enseignement de chant choral rassemblant des élèves de l’ensemble des niveaux du collège, de 72 heures annuelles, dont au moins une heure hebdomadaire ». Le cumul de cet enseignement facultatif avec par exemple les langues et cultures de l’Antiquité, ou un enseignement de langues et cultures européennes est possible.

Un vademecum pour la mise en oeuvre de l’enseignement de chorale a aussi été publié. Voir notre article Vademecum chorale

Les ateliers artistiques

BO n°24 du 14 juin 2001.

Ouverts aux élèves volontaires des collèges et des lycées à raison de 2 ou 3 h par semaine en collège, 72 heures annuelles en lycée, ce dispositif concerne tous les arts. Le partenariat avec un professionnel est obligatoire (sauf en collège si un atelier d’arts plastiques ou d’éducation musicale est ouvert par un enseignant spécialisé).
Les modes de rémunération sont « déterminés par les établissements ». Les enseignants peuvent être rémunérés « dans le cadre de leur service », ou « en heures supplémentaires ». Les intervenants sont payés par la collectivité territoriale.

Il faut s’appuyer sur le texte de 2001 pour obtenir une intégration des ateliers dans le service des enseignants. Pour le SNES, au titre des heures « d’intervention pédagogique devant élèves », les nouvelles dispositions concernant la chorale s’appliquent aux ateliers.

Classes à PAC (Projet artistique ou culturel)

BO n°24 du 14 juin 2001
Il s’agit de classes à projet qui travaillent toute l’année scolaire sur une thématique artistique ou culturelle. Une équipe d’au moins deux enseignants volontaires travaillent cette thématique pendant les heures de cours réglementaires de leur discipline. Les intervenants sont obligatoires. Une commission académique examine les dossiers et donne son accord pour l’ouverture.

Collège ou lycée au cinéma

Une équipe éducative travaille en partenariat avec une salle de cinéma proche de l’établissement. Plusieurs formules sont possibles : de 3 à 9 projections par an, participation à la programmation, formation des enseignants, rencontre avec des professionnels etc…Financement : rectorat et collectivités.

De nombreux autres dispositifs artistiques

D’autres dispositifs artistiques existent : les pratiques orchestrales (Bo n°3 du 19 janvier 2012), les classes culturelles, les résidences d’artistes, les actions éducatives territoriales, les chartes patrimoine, les dispositifs « lire sa ville » ou « architecture au collège », les thèmes fédérateurs…
Les appellations et les types de dispositifs diffèrent suivant les académies. La plupart du temps, il faut monter un projet qui s’appuie sur des richesses artistiques ou culturelles locales. Les actions sont en lien avec les structures artistiques de proximité, les projets montés avec les DRAC, les collectivités territoriales. Les horaires sont souvent fixés localement, peuvent donner lieu à une prise en compte dans le service, et parfois à une rémunération des enseignants en HSE. Des pratiques artistiques et culturelles peuvent également être proposées dans le cadre de l’accompagnement éducatif ou de clubs.
Toutes les actions concernant l’éducation artistique et culturelle doivent figurer, depuis 2005, dans le volet d’éducation artistique et culturelle des projets d’établissement (BO n°5 du 3 février 2005)

La formation artistique et culturelle des jeunes doit être prise en charge par les enseignants, particulièrement ceux des enseignements artistiques, dans le cadre scolaire sans donner lieu à aucun transfert de charge ou de mission vers les collectivités locales et les associations, ni délégation de la mise en œuvre à des organismes publics ou privés. Ainsi, les chorales et ateliers doivent être assurés par les enseignants et faire l’objet de dotations fléchées dans les DHG. Si les enseignants le souhaitent, des partenariats pourront prévoir le concours ponctuel d’intervenants extérieurs.

Le PEAC (parcours d’éducation artistique et culturelle

S’appuyant sur les enseignements, la mise en œuvre du PEAC est obligatoire de l’école au lycée depuis la rentrée 2015. Il a pour but de mettre en cohérence toutes les actions menées dans le cadre de l’éducation artistique et culturelle de l’école au lycée.

Les classes artistiques à horaires aménagés

Textes de référence
* Principes généraux : BO n° 31 du 29 août 2002
* Organisation pédagogique :
– Musique : BO n°31 du 29 août 2002 ;
– Danse : BO n°4 du 25 janvier 2007 ;
– Théâtre : BO n°39 du 22 octobre 2009
* Programmes :
– Musique : BO n°30 du 27 juillet 2006 ;
– Danse : BO n°37 du 14 octobre 2010 ;
– Théâtre : Bo n°29 du 19 juillet 2012

Les classes à horaires aménagés artistiques les plus répandues sont les classes à horaires aménagés musicales (CHAM) et les classes à horaires aménagés danse (CHAD). Elles sont constituées autour d’un projet pédagogique global concerté entre l’enseignement général et l’enseignement artistique spécialisé (conservatoire ou école de musique ou de danse). Elles permettent à des élèves pratiquant un instrument ou la danse d’avoir un emploi du temps adapté leur permettant de suivre les cours du conservatoire ou d’une école associée. Dans les écoles élémentaires et les collèges, des classes à horaires aménagés peuvent dorénavant être créées dans tous les domaines artistiques. Ces enseignements peuvent être dispensés avec le concours de structures nouvelles : par exemple les institutions ou associations ayant passé une convention nationale avec le ministère de la culture.

Le principe des ces classes rend difficile toute démocratisation car elles s’adressent de fait à des élève d’un bon niveau scolaire (moins d’heures de cours dans les disciplines générales avec le même programme), souvent issus d’un milieu favorisé, de centre ville (proximité d’un conservatoire).

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