Une note de la DEPP permet de faire un point sur les établissements scolaires où sont implantés les SEPGA.

Sur les 81 000 collégien·nes affecté·es en SEGPA, la très grande majorité l’est dans un établissement public. En effet, alors que le privé sous contrat scolarise 18 % des collégien·nes, les chiffres sont trois fois plus bas pour les SEGPA. Un résultat peu surprenant (tout comme pour les UPE2A et les ULIS) mais qui montre qu’en plus de la ségrégation sociale, le privé favorise également la ségrégation scolaire.

Les SEGPA sont principalement implantées dans des collèges de grande taille (584 contre 452 pour les collèges sans SEGPA), en milieu urbain (84 % contre 67 %), en éducation prioritaire (33 % contre 11 %) et socialement défavorisés (même en n’intégrant pas les élèves de SEGPA dans le calcul de l’IPS de l’établissement).

Qui plus est, ces mêmes collèges concentrent souvent plusieurs dispositifs d’inclusion d’élèves (ULIS, UPE2A, SEGPA…). 85 % des collèges dotées d’une SEGPA proposent un autre dispositif.

Enfin, les SEGPA ne sont pas réparties équitablement en France. Alors que dans l’académie de Paris, seulement 8 % des collèges comportent une SEGPA, ce chiffre monte à plus de 40 % en Guyane et à Mayotte (où les établissements sont souvent de très grande taille par ailleurs).


Vos questions
Le Snes défend les droits individuels et collectifs. Vos représentants vous répondent, vous conseillent et vous accompagnent.
Accès à la FAQ

Vous ne trouvez pas votre réponse, posez-nous votre question