La grève majoritaire du 13 janvier a permis des aménagements des épreuves du bac pour la session 2022. Le SNES-FSU dans les négociations avec le Premier ministre avait aussi obtenu la suppression de l’attestation de LV. Lors de la séance du Conseil Supérieur de l’Education du 16 mars 2022, le texte supprimant l’attestation de langue vivante en Terminale pour la session 2022 a été nettement adopté : 53 pour, 1 contre, 12 abstentions et 2 refus de vote. Le SNES-FSU a proposé aux autres organisations syndicales d’aller plus loin avec un vœu pour que cette suppression soit définitive et ne soit pas limitée à la seule session 2022. Ce vœu a été adopté très largement avec l’appui du SE et SNPDEN-UNSA, de la CGT, du SNALC, de FO et de Sud : 49 pour, 13 contre, 6 abstentions et 0 refus de vote.

Preuve en est que l’attestation ne convainc personne : elle ne permet aucune amélioration des conditions d’apprentissage en LV mais constitue en revanche une charge de travail considérable pour les collègues.

En réponse, le ministère a annoncé réfléchir à des évolutions du LSL (livret scolaire du lycée) pour faciliter des extractions et valider ainsi l’attestation de LV. Le SNES-FSU a demandé à être consulté avant toute modification du LSL. Il refusera tout nouveau recours à l’évaluation par compétences qui exigerait des collègues des saisies interminables sur le LSL et un nouveau renforcement du contrôle continu. Avec la mise à plat de la réforme du lycée, le retour à des épreuves du baccalauréat nationales, terminales et anonymes permettrait bien au contraire de valider l’acquisition des savoirs et des compétences scolaires des élèves de manière transparente et égalitaire.

Vous trouverez ci-dessous le vœu intersyndical et la déclaration du SNES-FSU au CSE du 16 mars 2022

Vœu intersyndical FSU, UNSA, CGT, SNALC, FO, SUD (49 pour, 13 contre, 6 abstentions et 0 refus de vote) au CSE du 16 mars 2022

Nos organisations demandent l’abrogation de l’arrêté du 3 novembre 2020 relatif à la délivrance d’une attestation de langues vivantes à la fin du cycle terminal à compter de la session 2021 du baccalauréat général et technologique. Aucune disposition n’existe pour organiser cette attestation de langues vivantes dans les lycées : ne sont prévus ni temps de concertation des équipes, ni temps banalisés pour interroger les élèves, ni périodes libérées de cours pour les corrections. Cette attestation génère donc une charge de travail supplémentaire pour les collègues sans aucune compensation. L’abrogation demandée vise donc la suppression de l’attestation au-delà de cette seule session.

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