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L’Éducation nationale de la maternelle au lycée, re-visionnez l’épisode 5 de l’Emission du Snes-FSU

Ce jeudi 24 novembre à 16h30, L'émission du SNES-FSU avait pour thématique : "De la maternelle au lycée, reconstruire le service public d'éducation"

24 novembre 2022

Pour la 5e édition de L’émission du SNES-FSU, Marie-Laure Guégan a reçu 3 invités pour parler de l’Éducation nationale de la maternelle au lycée. Si le SNES défend les personnels du second degré, les classes qui le précèdent préparent l’arrivée des élèves et leur donne les clés pour leur arrivée en collège et lycée. Où en est-on, quelles sont les besoins et les urgences ? Quelles sont les solutions ?

« De la maternelle au lycée, reconstruire le service public d’éducation »

Pour décrypter la problématique et répondre à toutes vos questions, 3 invitées :

Évaluations standardisées dans le premier degré : loin des besoins de l’école !
Guislaine David, professeure des écoles, cosecrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU

Redonner toute sa place au collège
Anne-Sophie Legrand, professeure de Physique-Chimie en collège, secrétaire nationale SNES-FSU responsable des questions collège

Un autre lycée est possible
Claire Guéville, professeure d’Histoire-Géographie en lycée, secrétaire nationale SNES-FSU responsable des questions lycée

Évaluations standardisées dans le premier degré : loin des besoins des écoles !

L’Éducation nationale reconnaît-elle les professionnels ? Pour Guislaine David, la réponse est non. Avec la logique d’évaluation constante, la pression génère une perte de sens.

Les évaluations des élèves sont aussi un temps de travail supplémentaire (préparer, faire passer l’évaluation, la corriger, etc.) qui rogne sur le temps d’apprentissage. De plus elles n’évaluent pas toutes des compétences essentiel-les pour le développement des enfants).

Redonner toute sa place au collège

Premier point noir au collège, la question des effectifs. Trop d’élèves par classe dégrade les conditions de travail des enseignants, pendant les cours, mais aussi en dehors, pour la préparation ou les corrections.

Anne-Sophie Legrand dénonce aussi une volonté de primariser le collège, de la part du ministère et de députés de la majorité, qui souhaitent créer un corps unique de professeur-es des écoles et des professeur-es des collèges ; les professeur-es de lycées étant à part. L’idée : rendre les professeurs de collège plus polyvalent, pour réduire le nombre d’enseignants par élèves.

Dernier problème abordé : l’IPS et l’inégalité criante entre collèges privés et publics, pour arriver à un collège à deux vitesses. La mixité social a l’air importante pour Pap Ndiaye mais pour lui le problème ne se pose qu’entre questions publics et pas avec les collèges privés, pourtant financés à 73 % par l’Etat.

Un autre lycée est possible !

L’émission s’est ensuite emparé de la question des lycées.

Premier bilan de 5 années de bouleversement du lycée : aujourd’hui, les jeunes lycéens sont moins bien préparés à la poursuite des études qu’ils ne l’étaient auparavant. Un lycée beaucoup plus inégalitaire et « rabougri » en termes d’apprentissages et d’heure.

Une réforme très marketing, qui proposaient un « menu à la carte » mais qui finalement laisse les élèves devant des choix compliqués, notamment quand leur lycée ne délivre pas la specialité qu’ils souhaitent.

Marketing aussi, les programmes affichés comme très exigeants mais qui au final donnent un résultat dramatique, comme on a pu le voir notamment avec les mathématiques et les enseignements scientifiques.

Des choix qui ont amplifié les inégalités femmes / hommes puisqu’on le sait, les enseignements scientifiques et les mathématiques sont minoritairement choisis par des jeunes-filles.

Le SNES-FSU dénonce cette réforme qui a bouleversé l’Education nationale en lycée et demande sa suppression pure et simple.

Nos revendications : l’abandon de la réforme du lycée. Le lycée général doit être organisé en séries, rénovées et diversifiées, sans hiérarchisation, permettant le retour du groupe classe. Nous demandons l’abandon du bac Blanquer et le retour à des épreuves nationales, terminales et anonymes

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