Benoît Teste, secrétaire général de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), à laquelle appartient le SNES-FSU, a écrit le 23 novembre 2020 au Ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Il lui redit notre opposition à l’entretien professionnel qui devrait constituer la deuxième et dernière épreuve d’admission de tous les concours de recrutement du premier et du second degré à partir de la session 2022.

« La FSU considère que cet oral relève d’une grande subjectivité, d’autant qu’il est prévu sans document support ni préparation.  » La FSU dénonce l’importance du coefficient affecté à cette épreuve, et s’interroge :

  • « Sur quels éléments déclaratifs peut-on juger de la capacité du candidat à s’intégrer dans un collectif de l’établissement scolaire ?
  • Quels éléments de motivation l’entretien pourrait-il révéler à propos de candidats qui ont déjà fait preuve de leur motivation : parcours en master 2, préparation au concours et réussite aux épreuves d’admissibilité ?
  • La mise en valeur du parcours du candidat reviendrait-elle à considérer qu’il y aurait des parcours plus valorisants que d’autres ?« 

La FSU redoute des « réponses formatées censées correspondre aux attentes d’un jury et une uniformisation du profil des candidats considéré aux dépens de la nécessité et de la richesse d’une diversité des profils ».

La FSU souligne en particulier les dangers que constitue la fiche de candidature que devront remplir les candidat-es à l’occasion de cet oral. C’est en effet  » une rupture de l’anonymat et de l’égalité entre les candidats, ce qui n’est pas conforme à la philosophie des concours de la fonction publique« .

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