Zones rurales, périurbaines, urbaines, outremer… Les critères de labellisation sont sociaux mais aussi politiques, comme en démontre la décision injuste d’en écarter les lycées en2015. La réglementation prévoyait cette année un bilan de l’existant, avec mise en place d’une carte renouvelée à la rentrée 2019. Le ministre a annoncé un gel de la carte et a demandé un rapport avec des propositions « structurelles ». Il évoque une « individualisation des moyens »pour éviter les effets de seuil. Le SNES-FSU estime qu’il faut avoir pour les élèves scolarisés dans ces établissements les mêmes exigences qu’ailleurs, et cela justifie les moyens supplémentaires accordés. De même, les conditions de travail particulières doivent continuer à être reconnues (primes, bonification). Ces exigences seront portées auprès des rapporteurs.L’éducation prioritaire est diverse, mais ce n’est pas une éducation à part. Loin de la déploration,les personnels y font vivre les classes, la vie scolaire, etc. avec le même professionnalisme qu’ailleurs. Le déficit d’image véhiculé par les médias ne reflète pas le travail des équipes. Ce dossier entend montrer d’où vient l’éducation prioritaire, les défis que le service public d’éducation y relève, et ce que le SNES-FSU défend pour lutter contre les inégalités

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