L’exigence des meilleures conditions de travail
Avec la généralisation des PIAL, les conditions de travail des AESH ne cessent de se dégrader, nous en avons, à maintes reprises, demandé l’arrêt car ils engendrent des emplois du temps éclatés. Cela se fait au détriment de la qualité de l’encadrement des élèves qui n’ont pas le temps d’accompagnement auxquels ils ont droit. Cela fragilise l’inclusion des élèves, les classes et les établissements.

Reconnaissance
Les AESH exigent que leur métier et leur professionnalité soient reconnus, le glissement de l’élève vers l’enfant et donc vers le double employeur que propose le gouvernement est inacceptable : compléter son service dans des cantines ou centres d’animation, devenir employé privé des familles, et ce alors qu’il manque des milliers d’AESH pour couvrir les besoins en accompagnement des élèves, c’est faire injure à ces personnels impliqués.

L’urgence d’une juste rémunération
Aujourd’hui, les AESH font partie des personnels les plus mal payés de la Fonction publique d’État, alors qu’ils et elles exercent un métier dont l’utilité sociale n’est plus à démontrer. La grille de rémunération indiciaire doit être revue d’urgence pour assurer aux AESH, les grands oublié-e-s des annonces de rentrée, un salaire décent. Les deux premiers échelons (6 ans) sont« collés » au SMIC. Cela plonge des milliers d’AESH dans une situation de grande pauvreté dans le contexte économique actuel difficile. Contraints d’accepter des temps incomplets, les AESH travaillent à 62 % en moyenne et perçoivent un salaire net d’environ 850 euros. C’est si peu qu’ils et elles sont souvent contraint-e-s de cumuler leur emploi avec une autre activité.

Des revendications urgentes
En plus de la revalorisation générale que nous exigeons, des mesures spécifiques s’imposent pour les AESH : l’indemnitéREP/REP+ doit leur être versée, par exemple. La FSU exige l’abandon des PIAL, la création d’un corps de catégorie B, et des mesures permettant aux AESH de sortir de la précarité. Pour toutes ces raisons, le SNES avec la FSU appelle les AESH à participer massivement à la journée de grève et de manifestation du 29 septembre. Toutes et tous en grève, pour les salaires pour une vie décente !


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