– le déroulement de l’ECE sur lequel nous avions réagi (ECE : précisions du ministère), avec les conditions drastiques de cette année, n’a en rien résolu les problèmes de fuite. Ceci met clairement en évidence que la probité des collègues n’était nullement en cause, et que ces nouvelles contraintes imposées, avec la charge de travail supplémentaire qu’elles représentent, ne constituent pas une réponse satisfaisante aux problèmes rencontrés ;

– concernant les écrits :

le sujet de Sciences des séries ES/L n’a pas suscité beaucoup de réactions sur son contenu. Sur sa forme, la longueur du sujet pouvait cependant surprendre et à poser des problèmes de gestion du temps aux élèves. Il demeure aussi encore cette année le problème de l’équilibre des disciplines dans l’exercice commun Physique-Chimie/SVT.

Le sujet de la série S, sur son contenu, était lui aussi assez classique sur les connaissances mises en jeu. La question de synthèse (Partie 1) appelait à une certaine rigueur dans la définition des attendus (par une lecture des consignes correcte) mais restait dans le périmètre de ce que l’on est en droit d’attendre d’un élève de Terminale S. L’exercice 2 de la deuxième partie pour les candidats non spécialistes a pu susciter quelques réactions sur sa correspondance ou non au programme : il apparaît que rien, dans les attendus nécessaires à la réussite à cet exercice, ne sort véritablement des clous du programme officiel.

– sur la correction des épreuves :

Plusieurs collègues ont fait remonter des quantités de copies à corriger en série ES/L en augmentation importante cette année par rapport aux années précédentes (jusqu’à 120 copies pour un binôme de correcteur SVT/PC) avec les contraintes d’une correction en commun : nous demanderons à ce que le volume de copies par correcteur reste dans les limites du raisonnable. Si ces tâches font parties de nos missions, elles doivent pouvoir être assurées dans les meilleures conditions possibles.
En S, les éléments de correction nationaux manquent de rigueur sur certains points. On peut dès lors s’interroger sur l’homogénéité des différents barèmes qui ont été définis académiquement lors des commissions d’entente.

– pour les oraux :

On peut noter la présence dans quelques académies de banque de sujet pour les oraux, certains collègues mettent aussi en ligne des sujets. Ce sont des efforts louables qui permettent d’harmoniser les pratiques lors de cet exercice bien particulier. Cependant, certains sujets et/ou certaines banques peuvent ne pas respecter le format imposé à l’épreuve (deux questions sur deux parties différentes du programme) : il faut donc faire attention lors du choix. Une banque nationale, validée par l’inspection, serait souhaitable.

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