En dépit d’un discours annonçant une alternance de 7 semaines de cours et 2 semaines de congés, le ministère persiste avec un zonage en 3 secteurs. Pour la zone la première en congés de printemps, cela aboutit à 11 semaines de cours avant les congés d’été ! Le SNES-FSU a dénoncé cette hypocrisie, résultat de la pression de l’industrie du tourisme.

La FSU a déposé un amendement pour contester la prérentrée les derniers vendredis d’août et obtenir le retour des pré-rentrées en septembre. En plus de gagner en cohérence et lisibilité avec une pré-rentrée un lundi et non un vendredi, cette proposition permet aux collègues nouvellement recruté-es à la date du 1er septembre (stagiaires, non-titulaires, AED, AESH) d’être rémunéré-es pour leur première pré-rentrée. Il est en effet inconcevable d’accepter tout travail gratuit inscrit dans une prérentrée en août.

Notre amendement a obtenu un avis favorable du CSE (28 pour, 0 contre, 28 abstention, 5 refus de vote) mais le ministère a annoncé sans détour ne pas le retenir en raison des « 36 semaines de cours dues aux élèves ». Un argument que la FSU a contesté, prenant exemple d’une rentrée des élèves qui s’échelonne sur plusieurs jours dans nombre de collèges et de lycées.

Le calendrier sera publié rapidement au BO. Le projet présenté en CSE est ci-dessous mais attend d’être confirmé par la publication officielle. Il a pourtant été sèchement rejeté par le CSE (3 pour, 46 contre, 6 abstention, 6 refus de vote).

Déclaration préalable du SNES-FSU au CSE du 24 novembre 2022
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