Une nouvelle fois, le ministère fait tout pour minimiser l’ampleur des mobilisations. En comptant des personnels n’étant pas de service comme non-grévistes, il affiche un taux de grévistes ridiculement bas. La réalité est tout autre. Même si nous n’avons pas terminé le recensement des remontées d’établissement et de nos sections locales, la grève des enseignants du second degré est de l’ordre d’un tiers des collègues. De nombreux établissements ne disposent pas encore de leur dotation horaire pour l’an prochain, l’administration retardant volontairement l’annonce des suppressions de postes. La colère est pourtant sensible. Surtout en lycée où, la réforme se mettant en place, elle révèle son potentiel de désorganisation, d’inégalités et de réduction des enseignements. En collège, la réduction des heures postes et la hausse des effectifs rend difficile une préparation de la rentrée sans de nouvelles dégradations des conditions de travail et d’étude des élèves. Les vies scolaires sont amputées par la réduction des moyens en surveillance, le travail d’orientation au service de tous les élèves est menacé par le nombre insuffisant de personnels et le dévoiement des missions. Pour tous les collègues, le mépris en haut lieu doit cesser : article 1 de la loi sur l’école de la confiance qui tente de faire taire toute critique, Observatoire des salaires quand la dévalorisation salariale est patente, deuxième heure supplémentaire imposée alors que le temps de travail effectif des professeurs dépasse déjà les 43h, nouveaux programmes contre des avis ultra majoritaires des instances… Cela suffit ! La contestation est large et durable. Après le 17 janvier, après la grève du 24, le SNES-FSU appelle tous les collègues à étendre la mobilisation, à multiplier les contacts avec les parents et les parlementaires, à suspendre toutes les activités non obligatoires et à se réunir au plus vite pour envisager des suites à cette journée. CP Après la mobilisation du 24 janvier, on continue !

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