La FSU a pris connaissance de la démission d’Alain Boissinot du Conseil supérieur des Programmes.

Pour la FSU, cette situation ne doit pas remettre pas en cause la dynamique engagée et être prétexte à l’immobilisme. Le CSP a engagé un travail intéressant qui a su traduire les équilibres issus de la loi de refondation. Il doit poursuivre ses travaux dans la sérénité. En particulier, aucun coup d’arrêt ne doit être donné à l’élaboration indispensable de nouveaux contenus d’enseignement.

A ce titre, elle sera attentive à ce que le travail du nouveau président s’inscrive dans l’orientation engagée qui doit être confirmée.

La FSU attend la consultation des personnels sur le socle commun de connaissance, de compétences et de culture, prévue par le Ministre à l’automne. Car il va de soi que l’association des enseignants est indispensable à la nécessaire dynamique collective pour refonder en profondeur le système éducatif.

La FSU continuera à lutter contre toute tentative de retour au socle commun de 2005 et à s’engager dans la construction du consensus nécessaire à l’évolution du système éducatif au service de la réussite de tous les élèves.