Pas de énième débat sur le climat improvisé sur un bout de table et annoncé dans une émission matinale. Il faut des actes forts pour sauver la planète.
En décidant d’organiser un petit débat sur l’écologie, en marge du grand, de 16h à 18h, vendredi 15 mars, le ministre de l’Education fait passer sa communication avant les enjeux climatiques et tente de gagner encore du temps. La question climatique est une urgence. Cette tentative de récupération est à l’image du ministre : hyper-présence à tout prix dans les médias, autoritarisme dans les établissements scolaires.

Lors du débat sur les nouveaux programmes associés à la réforme du lycée, le SNES-FSU avait pointé l’absence regrettable d’éléments de formation sur le climat et demandé une modification des contenus. Le ministre n’y a pas changé une virgule.

Triple mépris !
Mépris des jeunes, dont la mobilisation est récupérée à des fins politiques.
Mépris des personnels, dont le métier n’est pas d’organiser à la va vite ce type d’évènements au risque de les voir tourner en café du commerce, mais de former solidement les jeunes sur cet enjeu crucial.
Mépris de l’importance de la lutte contre le dérèglement climatique, qui demande que les pouvoirs publics cessent de se payer de mots et de grandes déclarations et prennent leurs responsabilités par des actes.
Le 15 mars, le SNES-FSU agira aux cotés des lycéens pour que leurs revendications soient entendues et met en garde le gouvernement sur une éventuelle volonté de répression du mouvement lycéen. Réduire ou vouloir nuire à cet élan de la jeunesse est plus qu’une erreur, une faute.