L’audience a été longue et par manque de temps, certaines questions prévues n’ont pas pu être posées. Ci-dessous, nous vous donnons quelques éléments d’analyse des propos de l’IG En règle générale, pour toutes les questions portant sur le manque de moyens financiers, la réponse qui nous est retournée est que cela dépend du Ministère et non pas de l’Inspection Générale. Par exemple la question de la rémunération des ECE a été soulevée quelques jours auparavant par les secrétariat général du SNES au MEN, qui a répondu par la négative, faute du budget nécessaire. 1) Au collège Rappel: le 8 avril, nous étions tous en attente de la parution des projets de programmes des cycles 3 et 4 sans en connaître le contenu. A la lumière du projet de programme de « sciences » au cycle 3 où les rares notions de SP à traiter le sont pratiquement déjà pratiquement toutes en SVT et en Technologie, il apparaît que la globalisation des heures de sciences est surtout une variable d’ajustement dans la gestion des personnels. Sur le terrain, les pressions pour inciter les collègues à pratiquer l’EIST se poursuivront sans doute. Il faudra utiliser la position de l’IG pour refuser sans hésiter. La question des TP, orientée sur le collège est devenue transversale avec la situation du lycée, puisque l’IG nous répond qu’ils ne sont pas maîtres des dotations horaires. La seule réponse, très insatisfaisante, qui nous est donc donnée est que chaque enseignant, armé de ses seuls programmes, se doit d’aller négocier les moyens de son enseignement localement. Évidemment, les EPI sont présentés comme « la » solution, au collège sans que soit évoqués les moyens de la concertation. Le soutien des IA/IPR sur le terrain suffit rarement à modifier la répartition de la DHG en faveur des SP. A la lumière de la lecture du projet de programme du cycle 4 , l’importance de l’expérimentation est soulignée en préambule. Le SNES avait demandé que les groupes à effectifs réduits y soient explicitement cités. Pour ce qui est de la démarche d’investigation (qui peut être mené de façon partielle comme écrit dans les programmes de 2008), des tâches complexes et de la contextualisation, très recommandée dans les projets de programmes (!) et par l’IG, notre liberté pédagogique est néanmoins rappelée et peut l’être aussi aux inspecteurs sur le terrain quand leurs incitations sont exagérées. La diversification des pratiques en étant le mot clé. 3) au lycée Alors que la réforme Chatel avait pour objectif de transformer la voie royale de la section scientifique en une véritable voie pour scientifiques,c’est l’effet contraire qui a été obtenu. Le fait que la terminale S n’emmène pas l’ensemble des élèves vers des études supérieures de mathématiques et/ou physiques est désormais utilisé pour justifier et maintenir l’idée que le manque d’outil mathématiques des élèves de terminale S n’est pas un vrai problème et qu’il peut être rattrapé en post-BAC. Par ailleurs, au lycée, comme au collège, on voit poindre un enseignement de sciences moins différencié dans lequel le professeur de SP introduira lui-même les concepts mathématiques qui lui seront nécessaires pour son enseignement. L’IG reconnaît le très fort investissement des collègues et considère comme normal leur sentiment d’être déstabilisé face aux enseignements par compétences, puisqu’une telle « révolution » dans l’enseignement demande 10 ans de pratique pour la maîtriser. Elle liste les aides fournie dans cette optique. En ce qui concerne les ECE, l’IG nous a demandé de faire remonter les problèmes rencontrés. Nous avons donc envoyé une synthèse écrite de vos réflexions anonymées.

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