La colère gronde en France, de très nombreuses mobilisations sont prévues ce mois de mars. Tout d’abord, le texte de loi El Khomri a réussi l’exploit de réunir contre lui toutes les organisations syndicales et celles de la jeunesse, dans un même mouvement de protestation. Le Gouvernement a été contraint de différer la présentation du texte des différences de stratégie sont apparues : la CFDT, l’UNSA, la CFE-CGC, la CFTC, s’inscrivant dans une volonté « d’amélioration » du texte, appellent à se mobiliser le 12 mars. La CGT, FO, la FSU, Solidaires, UNEF, UNL et Fidl, de leur côté, en souhaitent le retrait et l’ouverture de discussions sur des bases permettant, au contraire, d’obtenir de nouvelles avancées pour les salariés.
En soutien à la jeunesse, la date du 9 mars, a été choisie comme point de départ d’un grand mouvement de mobilisation qui continuera le 31 mars et qui devra s’amplifier, si le gouvernement n’entend pas raison.

La FSU, par ailleurs, débattra des modalités d’action pour mettre les discussions salariales au devant de la scène, notamment au travers de la journée de mobilisation dans la Fonction publique du 22 mars. Toutes ces mobilisations n’éclipsent pas notre combat contre la réforme du collège, et l’intersyndicale second degré, réunie le 2 mars, a réaffirmé sa volonté de demander l’abrogation du texte. Elle se réunira à nouveau le 15 mars pour décider des suites de l’action, en lien avec toutes les mobilisations déjà prévues.

Les enjeux de ces actions sont lourds et le mois promet d’être agité…