La crise est profonde et les symptômes nombreux : abstention record au premier tour, extrême droite aux projets dangereux et antidémocratiques aux portes du pouvoir… Tous les voyants sont aujourd’hui au rouge mais, hélas, la situation n’est pas nouvelle. Emmanuel Macron a beaucoup contribué à nourrir la crise par son exercice du pouvoir vertical, son mépris et sa violence économique et sociale, sa gestion chaotique de la crise sanitaire. Tout au long de son quinquennat, il a suscité défiance et ressentiment.

La gravité de la situation impose de réagir. D’abord, en empêchant l’extrême droite d’arriver au pouvoir, puis en combattant les politiques libérales qui fracturent notre société. Puis, au-delà des luttes sociales que nous mènerons, il faudra redonner du souffle au débat démocratique. Cela passe notamment par le renforcement des corps intermédiaires, en particulier les syndicats. N’en déplaise aux mauvais caricaturistes, les syndicats jouent un rôle essentiel en démocratie : ils sont la voix des salariés, structurent les luttes et sont donc les outils indispensables du changement social. Ils sont aussi des lieux de débat pour mieux porter les revendications de toutes et tous. Le SNES-FSU, c’est vous, c’est nous.

Alors, portons avec force cette idée si essentielle pour la démocratie : la voix de chacun compte. Faisons-le entendre au quotidien à travers l’action syndicale, avec le SNES-FSU. Construisons ensemble d’autres lendemains que ceux qu’on nous impose.