danger.jpgL’Enseignement Intégré des Sciences et Technologie (EIST) est explicitement cité dans l’introduction des programmes de Sciences et Technologie du cycle 3 (voir sur le site du CSP). Loin d’être présenté comme une obligation, il semble cependant que certains chefs d’établissement prennent déjà les devants pour l’imposer à l’avance aux collègues de Technologie…

Le SNES rappelle le caractère disciplinaire de l’enseignement en collège, dans le respect de nos obligations réglementaires de service définies par le décret 2014-940. Celui-ci reconnaît très clairement la discipline de l’enseignant, et précise dans son art. 4-II qu’un enseignement dans une autre discipline ne peut être effectué « qu’avec son accord ».
Dans notre sondage d’oct. 2014 sur le fonctionnement actuel du collège, portant sur environ 1000 réponses cumulées entre enseignants de PC, SVT et Technologie, l’EIST était rejetée à près de 85 %, même assortie de moyens de concertations.
Parallèlement, lors d’échanges avec les IPR STI de plusieurs académies et lors des audiences récentes à l’inspection générale de SVT et de PC, nos interlocuteurs nous ont bien assurés qu’aucune généralisation de l’EIST n’était prévue dans le cadre de la réforme du collège, et qu’il avait toujours été soumis au volontariat…
Pour autant, le SNES reconnaît l’importance de l’interdisciplinarité : il revendique son introduction progressive au collège, basée sur l’existence de programmes cohérents – bien au-delà d’un pôle « sciences et technologie » très réducteur et trop souvent proposé (académie de Versailles et de Créteil par exemple) – dans un cadre de volontariat des enseignants.
En l’état actuel – projets de programmes « première version » voués à être améliorés, et décret/arrêté sur la structure du collège qui ont certes obtenus un vote positif au CSE mais qui n’ont pas été publiés – aucune contrainte en vue de la rentrée 2016 ne peut provenir de chefs d’établissements ni même de collègues « enthousiastes » ( !).
Le mouvement de grève du 19 mai sera l’occasion, dans les établissements, de manifester le refus de ces dispositifs imposés et de porter l’ambition du SNES pour le second degré.


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