
La ministre a affirmé à plusieurs reprises vouloir traiter la question des carrières. Des discussions ont commencé sur un nouveau décret statutaire , qui a été présenté au CSAMEN du 6 mai et qui porte sur deux volets :
– des nouveaux principes d’avancement en classe normale
– un nouveau cadencement des rendez-vous de carrière
Les compte-rendus des GT préparatoires à ce CSAMEN
Les conclusions du CSAMEN du 6 mai
Le CSAMEN a confirmé les orientations et conclusions des GT.
Si le SNES-FSU acte positivement les nouveaux principes d’avancement à un rythme plus favorable en classe normale, qui correspondent à nos mandats, ainsi que la déconnexion totale entre avancement d’échelon et évaluation, à l’issue de ce CSAMEN, un constat s’impose : il paraît assez évident qu’un choix politique a été fait : quelques éléments positifs sur les principes d’avancement en classe normale (sans chiffrage de la mesure) contre le blocage des fins de carrière, pour des raisons budgétaires mais aussi politique sur la conception de la carrière des enseignants et des CPE. Le DGRH a même affirmé que « tout le monde n’avait pas vocation à passer au 3eme grade » !
Pour le SNES-FSU, il n’est pas question d’avoir un rendez-vous de carrière qui fasse office de barrage à l’accès à la classe exceptionnelle (d’autant plus que les taux de promotions restent inchangés et à un niveau trop faible), et donc à un traitement à l’indice le plus élevé avant le départ en retraite. Les propositions du ministère dénaturent le rôle du rendez-vous de carrière. Il devient synonyme d’accroissement du contrôle sur la carrière des personnels. Inacceptable ! D’une certaine manière, le ministère bat en brèche la notion même de carrière.
Vote sur le texte statutaire
Contre : FSU, FO, CGT Educ’action, SNALC
Abstention : UNSA Education, CFDT EFRP, SUD Education