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Les annonces faites lors de la seconde réunion de concertation sur le socle (voir le compte-rendu), le 15 février, ont validé quelques évolutions qui sont à mettre à l’actif des actions du SNES et de la FSU mais qui restent insuffisantes. L’enveloppe contrainte de 635 millions d’euros ne permet pas de réaliser les promesses du candidat Macron.

Augmentation de l’ISOE

Le ministère a annoncé une hausse de 744 € du montant brut de la part fixe de l’ISOE, de l’indemnité de sujétion des professeur·es documentalistes, de l’indemnité forfaitaire des CPE et de l’indemnité de fonction des Psy-ÉN EDO qui seraient portées respectivement à 2 000, 1 744, 2 194 et 2 362 €. Il s’agit là d’une revalorisation immédiate pour toutes et tous qui ne répond que partiellement à notre revendication de doublement de l’ISOE. Pour le SNES-FSU, l’ISP des professeur·es documentalistes doit être alignée sur l’ISOE augmentée de la prime d’équipement informatique, soit 2 150 €.

Ces mesures qui n’étaient pas prévues dans les premières hypothèses sont « financées » par un redéploiement des augmentations initialement prévues de la prime d’attractivité. Celles-ci ne concerneraient plus que les échelons 1 à 6. Par ailleurs, la prime d’attractivé serait versée indifféremment à tous les stagiaires, à temps plein comme à mi-temps.

Fluidification des carrières

Le taux de promotion à la hors-classe passerait de 18 % à 23 % d’ici 2025. Cela aurait pour effet de promouvoir 15 200 collègues de plus sur cette période et de raccourcir le délai moyen d’un an et demi. C’est une mesure positive, à condition de conserver, voire d’améliorer le barème pour privilégier l’ancienneté. Mais elle aura pour effet d’aggraver l’engorgement des fins de carrière. Il y a donc urgence à ouvrir les vannes de la classe exceptionnelle. À cette fin, le ministère privilégie l’hypothèse de l’augmentation du contingent, le faisant passer progressivement de 10,5 % à 13,5 % de chaque corps d’ici 2026. C’est une mesure largement insuffisante et à courte vue. Le SNES-FSU revendique le passage d’un contingent à un ratio promus/promouvables qui aurait l’avantage de supprimer l’effet bloquant de la promotion de collègues trop jeunes. Il est aussi prévu d’assouplir les conditions d’accès à la classe exceptionnelle en réduisant de 6 à 5 le nombre d’années d’exercice des fonctions spécifiques. Pour le SNES-FSU, c’est la suppression du vivier 1 qui doit permettre d’ouvrir l’accès au plus grand nombre à la classe exceptionnelle. Des mesures spécifiques pour le passage à la classe exceptionnelle des agrégé·es sont indispensables. Le SNES et la FSU exigent aussi l’ouverture de discussions sur les salaires des non-titulaires, des AED et des AESH.

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