Au cœur du mouvement social, le 8 mars 2023 marque le retour des grandes gagnantes !

Les pensions des femmes sont 40 % inférieures à celles des hommes et 28 % avec le dispositif de réversion. Les inégalités salariales stagnent toujours autour de 25 % dans le privé. Dans la Fonction publique, c’est une différence moyenne de 319 euros à temps de travail équivalent sur la fiche de paie. Évolution de carrière empêchée, temps partiel, ségrégation professionnelle, politique salariale indemnitaire… Les employeurs publics doivent s’attaquer à ces injustices sociales majeures et stopper les réformes qui participent à renforcer les inégalités !

Reculer l’âge de départ en retraite, maintenir l’annulation de la décote à 67 ans, refuser de réintroduire une bonification de trimestres par enfant, sont autant de choix politiques qui aggraveront encore la situation des agentes.

En parallèle, l’absence de politique salariale ambitieuse conjuguée à une inflation élevée impactera davantage les femmes, en particulier celles exerçant les métiers précaires, à temps partiel et les moins rémunérés. Dans l’Éducation nationale, les mesures aggravant les inégalités femmes/hommes se multiplient : le pacte comme outil d’une revalorisation masculine, le maintien des AESH dans une grande précarité… A rebours des grands discours sur l’égalité professionnelle. Les déclarations ne suffisent pas, il faut des actes et des moyens !

S’engager dans les mobilisations et la grève féministe pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles sur le lieu de travail et partout ailleurs

Sur le terrain de l’éradication des violences faîtes aux femmes, le compte n’y est toujours pas. La mise en œuvre des dispositifs de signalement et de traitement des faits de violences sexistes et sexuelles au travail se fait très lentement et la mise en protection immédiate des victimes qui signalent à leur employeur n’est pas systématique et nécessite le plus souvent une intervention syndicale forte. Se mobiliser le 8 mars, c’est revendiquer avec le SNES-FSU des moyens pour protéger et accompagner toutes les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles au travail.

S’engager dans les mobilisations et la grève féministe pour le droit à disposer de nos corps

 Le 8 mars 2023 est aussi l’occasion de forcer le gouvernement à inscrire l’IVG dans la constitution afin de sécuriser ce droit conquis de hautes luttes. Pour nos organisations syndicales, l’accès à l’IVG doit être renforcé par des moyens dédiés aux services publics hospitaliers.

S’engager dans les mobilisations et la grève féministe pour l’égalité partout dans le monde

Pour toutes ces raisons ainsi qu’en solidarité avec toutes les femmes du monde entier qui se soulèvent pour leurs droits, leur liberté et pour des sociétés de justice et de paix, le SNES-FSU appelle tous les personnels à se mobiliser massivement le 8 mars.

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