Avec la réforme du baccalauréat, le ministère entend développer les certifications en langues vivantes, en direction des élèves qui choisiraient des cursus à dimension internationale (sections internationales, européennes…) ou la spécialité Langues, Littératures et Cultures étrangères.

Actuellement, des enseignants font déjà passer les certifications aux seuls élèves volontaires des classes européennes, sans rémunération, au détriment du temps d’enseignement et d’apprentissage. Il n’est pas acceptable que l’Éducation nationale ne soit pas en mesure d’attester elle-même d’un niveau du CECRL (en lien avec le bac) et ait recours aux certifications privées qui coûtent des millions d’euros.

L’extension de ces certifications impliquerait sans-doute encore davantage qu’aujourd’hui des tâches supplémentaires pour les enseignants, des inscriptions d’office aux formations pour les évaluateurs réquisitionnés pendant leurs heures de cours pour les corrections.

Le SNES-FSU appelle les collègues à boycotter les formations aux certifications, et renouvelle son soutien aux collègues refusant de participer à ces évaluations. Elles ne sont en aucun cas obligatoires et ne font pas partie de leurs obligations de service.

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