La tentative d’instrumentalisation médiatique du baccalauréat pour faire pression sur la grève des cheminots a fait long feu. Les épreuves terminales de la session 2014 ont néanmoins posé quelques problèmes en termes d’organisation : collègues convoqués aux mêmes dates pour la correction des BTS et du baccalauréat, ou encore pour des surveillances et des corrections, chefs de centre abusant des tâches de secrétariat, etc.

Un bilan à tirer

Certains sujets et barèmes ont aussi prêté le flanc à la contestation, pour les nouvelles épreuves technologiques (projet, etc.) comme pour quelques épreuves écrites de la voie générale (entre autres mathématiques et physique- chimie en série S – cette dernière épreuve ayant donné lieu à des consignes tardives, entraînant une surcharge de travail pour les correcteurs). Toutefois ces critiques justifiées touchent une minorité d’épreuves et le SNES-FSU réaffirme son attachement à des épreuves nationales, terminales, qui ne mettent en difficulté ni les lycéens ni les examinateurs. Il tirera le bilan de ces dysfonctionnements et poursuivra sa campagne, notamment pour des épreuves nationales terminales en langues vivantes. Le SNESFSU interviendra pour que toutes les missions exercées par les examinateurs soient indemnisées, en particulier les interrogations orales.

Claire Guéville, Romain Gény

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